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Immeuble Le Brunois

Le propriétaire s'engage pour éviter l'évacuation des résidents

Yohann Harvey Simard
Le 14 mars 2025 — Modifié à 12 h 29 min le 14 mars 2025
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Un acte d’engagement a été signé entre la municipalité de Saint-Bruno et le propriétaire de l’immeuble à logements Le Brunois, Guillaume Goulet, dans le cadre du litige les opposant. L’évacuation de l’immeuble par mesure de sécurité est ainsi évitée… pour le moment.

« On a conclu une entente selon laquelle il [Guillaume Goulet] s’engage à produire, d’ici le 1er décembre 2025, des plans d’architecte conformes aux lois qu’on lui demande depuis le tout début ainsi qu’une liste des travaux nécessaires pour rendre l’édifice sécuritaire », indique Philippe Lusinchi, directeur général adjoint et urbaniste à  Saint-Bruno.

Rappelons que selon un rapport d’inspection, l’immeuble représente un risque pour la sécurité de ses locataires en raison de son état avancé de décrépitude, dont découleraient notamment des problèmes structuraux ainsi que la présence de moisissure. C’est du moins ce qui avait poussé le CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean à procéder à son évacuation en 2023, à l’époque où l’immeuble était toujours une résidence privée pour aînés.

Le bâtiment a été converti en immeuble à logements par le chirurgien-dentiste Guillaume Goulet après que ce dernier en eut fait l’acquisition en février 2024.

L’édifice n’a depuis fait l’objet d’aucune intervention majeure, laissant donc entiers les enjeux de sécurité et rendant par le fait même sa conversion en immeuble à logements, illégale.

Précisons que la municipalité a jusqu’à maintenant refusé de délivrer les permis qui permettraient la réalisation de travaux. C’est que pour obtenir ces permis, le propriétaire du Brunois doit d’abord fournir des plans architecturaux indiquant les différentes interventions devant être effectuées, ce qu’il s’engage à faire d’ici le 1er décembre 2025.

L’automne dernier, avant la signature de l’acte d’engagement, Saint-Bruno avait obtenu deux injonctions interlocutoires en Cour supérieure afin de forcer le propriétaire du Brunois à effectuer les travaux requis, sans quoi l’immeuble allait être évacué puis démoli.

Ce scénario, mis à l’écart pour l’instant, pourrait revenir sur la table advenant le non-respect de l’acte d’engagement.

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