Les Partag’heures, un système d’échange local (SEL) parrainé par l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR) d’Alma, faisait hier le lancement d’un nouveau service permettant aux membres du SEL d’échanger des objets entre eux gratuitement.
Né il y a six ans, le SEL Les Partag’heures offre ses services depuis une plateforme en ligne, soit au www.lespartagheures.com.
À l’origine, la plateforme qui s’apparente au Marketplace de Facebook permettait seulement à ses utilisateurs de partager du temps sous la forme de services divers pouvant être rendus gratuitement. Par exemple, on peut informer les autres utilisateurs que nous sommes disponibles, à l’intérieur de certaines plages horaires, pour du raclage de feuille ou encore pour du débogage informatique.
Mais à la demande des membres, il sera aussi très bientôt possible de lister sur la plateforme des objets en vue de les prêter ou de les emprunter.
« Tout comme les autres services déjà en place, ce volet partage d’objets est régi par une politique assurant son bon fonctionnement. Plusieurs objets sont éligibles, comme des outils, une tondeuse, des livres ou encore des équipements sportifs », explique la chargée de projet Roxanne Harvey.
Il n’y a toutefois aucune assurance ni aucun dispositif légal protégeant les utilisateurs en cas de bris, vol ou perte de leurs objets. Les Partag’heures, qui compte actuellement une centaine de membres, mise en ce sens sur la bonne foi et la bienveillance de ses utilisateurs.
« La clé, ça restera toujours la communication. C’est une plateforme qui fonctionne merveilleusement bien à partir du moment où les utilisateurs communiquent bien entre eux, ce qui est le cas jusqu’à présent! »
Roxanne Harvey précise que des patrons d’ententes entre utilisateurs sont disponibles sous forme de formulaires téléchargeables depuis la plateforme. À l’aide de ces documents, les usagers peuvent consigner clairement leurs attentes ou les restrictions qu’ils souhaitent émettre dans le cadre de leurs échanges.
Soulignons que Les Partag’heures n'obéit pas un à principe de réciprocité. C'est-à-dire qu'en aucun cas, les emprunteurs ne sont redevables vis-à-vis des prêteurs, à moins d'une entente verbale ou écrite spécifiant le contraire. C'est tout aussi vrai en ce qui concerne le prêt de temps et celui d'objets.
Il en coûte 10 $ pour s’inscrire aux Partag’heures, à quoi il faudra ajouter 5 $ pour obtenir l’accès au volet partage d’objets. L’adhésion est valide à vie.