Culture

Temps de lecture : 1 min 45 s

Pour un instant: un neuvième roman signé Jean-Luc Doumont

Yohann Harvey Simard
Le 15 mai 2023 — Modifié à 13 h 52 min le 15 mai 2023
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

L’auteur almatois Jean-Luc Doumont publiait récemment son neuvième ouvrage, Pour un instant. Un roman à saveur historique dans lequel il explore les évènements tragiques vécus par sa mère dans le cadre de la Deuxième Guerre mondiale.

Ce nouveau récit déroge du style de prédilection de l’auteur d’origine belge, mieux connu pour ses thrillers. Comme point de départ, ce dernier s’est inspiré des notes qu’il a prises il y a 30 ans tandis que sa mère, une « conteuse hors pair », lui confiait ses histoires du temps de la Seconde Guerre mondiale.

Sans être un roman historique à proprement dit, Pour un instant plonge ses lecteurs dans la sauvagerie du tristement célèbre conflit, abordé de façon intimiste à travers les yeux de la génitrice de l’auteur, Victorine Depraetere. Une façon originale de traiter un sujet qui a déjà fait couler beaucoup d’encre, fait valoir Doumont.

Au cœur du chaos

Victorine Depraetere subit les affres de la guerre de ses 8 ans à ses 14 ans. De 1939 à 1945, elle assistera à des scènes auxquelles nul ne devrait jamais assister.

C’est avec un sentiment d’impuissance que la jeune fille voit notamment des membres de sa famille se faire fusiller sans aucune pitié par des soldats de l’armée hitlérienne. C’est aussi avec le même regard désabusé qu’elle regarde des hommes en uniformes allemands piller le magasin de sa mère à répétition.

Une mère et son fils

Mais avant d’en venir aux douloureux souvenirs de la guerre, Pour un instant se penche sur les rapports qu’entretenaient l’auteur et sa mère. Le livre débute d’ailleurs sous la forme d’un dialogue entre les deux.

Affirmant ne pas y occuper un rôle « très glorieux », l’auteur affirme avoir composé le dialogue avec un souci d’authenticité. Il y dépeint le franc parlé, parfois même le manque de délicatesse qui, dit-il, a toujours caractérisé sa mère.

« Ma mère n’a jamais été méchante, même qu’elle était très protectrice, mais c’était quelqu’un de très direct », se souvient l’écrivain.

Un accueil inespéré

C’est car sa mère lui est apparue en rêve que Jean-Luc Doumont dit avoir rédigé les 300 pages de Pour un instant.

« En plus, moi, je ne rêve jamais ou, du moins, je ne me souviens jamais de mes rêves. Alors, quand j’ai vu ma mère me demander d’écrire son histoire dans mon rêve, je n’ai pas eu le choix. »

Comme quoi l’auteur a bien fait d’écouter son instinct, son livre lui a été décrit par son éditeur comme son « meilleur en carrière ». Pour un instant est en vente dans toutes les bonnes librairies depuis le 12 avril dernier.

 

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