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Le Groupe Proco, impliqué dans son milieu

Gabrielle Picard
Le 29 juin 2023 — Modifié à 13 h 16 min le 29 juin 2023
Par Gabrielle Picard - Stratège multimédias et vidéaste

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La jasette à bicyclette

Au cours des prochaines semaines, je vous fais découvrir quelques personnalités à travers des chroniques « Jasette à bicyclette » car j’ai envie de vous partager les multiples facettes des cyclistes que je rencontre.

Comme vous, ils ont des intérêts de plusieurs natures : la région, le tourisme, l’histoire, l’éducation. « Y a pas juste le Becyk dans la vie… »

Vous prenez ma roue?

Bienvenue sur LA destination vélo en Amérique du Nord… la Véloroute des Bleuets.

-David Lecointre

Cette semaine, je m’entretiens avec Jean-Denis Toupin, directeur général du Groupe Proco.

Jean-Denis je t’ai connu en 2011 grâce à un bénévole de la ­Véloroute des bleuets qui t’avait recruté pour assurer la présidence de notre campagne «­auto-vélo». Ça mettait bien la table pour comprendre ton niveau d’implication dans la communauté. Quelques années plus tard, je t’ai retrouvé à vélo au bord du lac, à ­Roberval en février pour la traversée du lac ­Saint-Jean en fatbike, prêt à relever un «défi givré».

­Jean-Denis, comment t’est venu l’amour du vélo?

Quand j’étais jeune, j’avais un vélo pour me déplacer et quelques années plus tard lors de mes études à Montréal je roulais en vélo de montagne à Bromont.

En 2004, lors de mon retour en région, j’ai priorisé l’entreprise et la famille. C’est en 2016 que j’ai recommencé à pédaler vraiment, j’ai acheté un vélo de route. Tranquillement, j’ai accumulé les kilomètres et me suis rappelé que c’était un beau moyen de déplacement et me suis rendu compte du plaisir que ça me procurait et des belles rencontres que ça occasionnait.

Tu pratiques le vélo de montagne, le fatbike et le vélo de course sur la route; quelle est ta préférence?

Je n’ai pas de préférence. Ça dépend de la température et de la saison. Le fatbike l’hiver me permet de pédaler dehors plutôt qu’à l’intérieur. Les randonnées sur la Véloroute et autour du lac sont «l’fun» aussi. Mais ces temps-ci c’est sur le vélo de montagne que je passe le plus de temps.

Tu es revenu en région pour t’installer avec ta famille; ta conjointe et tes enfants ­roulent-ils à vélo?

Oui ma conjointe roule à vélo de route et montagne; elle a participé au Grand défi Pierre Lavoie à quelques reprises. Zoé, ma cadette, roule en vélo de montagne dans le club Cyclone et aime beaucoup ça. Mes grands garçons se déplacent à vélo sans en faire de manière compétitive.

Tu me le disais en introduction, ton entreprise c’est le groupe ­Proco. Plusieurs personnes connaissent le club cycliste ­Proco, mais je crois que vous avez d’autres implications. ­Est-ce exact?

Le sport est une de nos implications principales en matière de commandites. Avec le club sur route, où tu t’impliques également David et je t’en remercie, nous supportons aussi le club cyclone, en vélo de montagne. Nous avons également travaillé avec la Véloroute des bleuets sur quelques projets pour construire des ponts et des passerelles.

­Jean-Denis quand je t’écoute, les valeurs des cyclistes et celles de la compagnie Proco comme travailler en équipe, l’audace, l’ingéniosité sont des éléments qui nous unissent tous ensemble. 

Tout à fait, j’expliquais dernièrement à mes enfants que même si le cyclisme est perçu comme un sport individuel, les entrainements, les compétitions, rouler dans le vent sur la route, c’est définitivement un sport d’équipe. Le travail d’équipe c’est sans contredit une des valeurs importantes, ça permet de se dépasser, d’aller plus loin, de parcourir plus de distance. Et puis, c’est aussi plus agréable.

­Parlons-en de ce côté agréable du vélo. Les cyclistes nous sommes tous des épicuriens. On se connait depuis un certain temps, j’ai une faveur à te demander. Peux-tu me partager ­TON spot secret sur la ­Véloroute des bleuets?

Ce n’est pas très secret car c’est un endroit bien connu, et j’habite près de là. Le secteur Isle-Maligne à Alma, avec la piste cyclable sur le pont au-dessus de la rivière grande décharge, ou le Maligneau pour traverser en bateau. Avec mes enfants ou avec mes amis on passe toujours par là!

«­Off record»: ­Si vous passez par là, ­Jean-Denis vous recommande de vous arrêter déguster une crème molle au ­Saint-Crème.

Véloroute des bleuets

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