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39e Maison Festivalma, la résidence la plus dispendieuse à ce jour

Yohann Harvey Simard
Le 09 décembre 2022 — Modifié à 13 h 31 min le 09 décembre 2022
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Avec la hausse des taux hypothécaires et l’explosion du prix des matériaux, ceux qui souhaitent intégrer une construction neuve à faible coût se laisseront peut-être tentés par l’achat d’un billet pour remporter la 39e Maison Festivalma. La résidence la plus coûteuse jamais construite dans la cadre du concours.

En vente depuis le 1er novembre, ce sont 5 800 billets qui sont disponibles cette année, soit 200 de plus que l’an dernier. Le tarif demeure quant à lui le même à 150$ l’unité.

Plus que jamais cette année, l’organisation espère être en mesure d’écouler tous les billets, les coûts de construction ayant considérablement augmenté, affirme Julie Deschênes, nouvelle directrice générale de Festivalma.

« La maison vaut beaucoup plus cher cette année. C’est la première fois qu’on a une maison qui vaut 450 000$. »

À titre de comparatif, la Maison Festivalma de l’édition précédente était évaluée à 285 000$.

La 39e Maison Festivalma est actuellement ouverte aux visites en personne, tandis qu’il sera possible de la visiter virtuellement au courant des prochains jours via le www.maisonfestivalma.com. C’est d’ailleurs à ce même endroit qu’il est possible de se procurer un billet.

Un lot de 300 000$ en argent est offert au gagnant dans le cas où celui-ci ne souhaiterait pas prendre possession de la maison.

50e anniversaire de Festivalma

Mentionnant que quelques billets étaient restés invendus l’an passé, Julie Deschênes affirme que ce serait pour elle « une grande fierté de réussir à tous les vendre cette année ».

Elle rappelle que l’argent issu de la vente des billets permet d’offrir des spectacles de qualité à moindre coût à la population d’Alma. Un objectif que Festivalma souhaite d’autant plus atteindre l’été prochain alors que l’organisation fêtera son 50e anniversaire.

Une maison à la fine pointe

Par ailleurs, selon Julie Deschênes, la hausse des coûts de construction n’a pas été « une raison pour lésiner sur la qualité des matériaux de la maison ».

« Il s’agit de venir la visiter pour voir qu’on a des matériaux de très grande qualité. Que ce soit pour les planchers, les armoires, les comptoirs, etc., on est allé pour du haut de gamme. »

C’est également ce dont atteste Alexandre Tremblay, président-directeur général de Pearl Construction, l’entreprise responsable des travaux.

Selon lui, ce sont particulièrement le vestibule et l’aspect extérieur de la résidence qui se démarquent, affirmant « qu’à Alma, il n’y a pas deux maisons comme ça. »

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