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Contestations à la Villa d'Alma: Des hausses de loyer moins élevées que prévu

Yohann Harvey Simard
Le 10 mars 2023 — Modifié à 09 h 43 min le 10 mars 2023
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Certaines des augmentations de loyer proposées aux résidents de la Villa d’Alma seront finalement moindres que ce qui était prévu.

En décembre dernier, des locataires de la résidence privée pour aînés ont appris que leur loyer allait être augmenté d’en moyenne 500 $ au moment du renouvellement de leur bail. Une hausse que plusieurs d’entre eux ont refusée, estimant qu’elle était injustifiée.

Depuis, certains résidents sont parvenus à conclure une entente à l’amiable avec le propriétaire, qui a consenti à diminuer l’augmentation initiale. C’est notamment le cas de Denise Villeneuve, dont le loyer joue actuellement autour de 1600 $. Elle devra finalement payer 100 $ de plus par mois plutôt que 502 $, selon des informations de Radio-Canada.

Toutefois, il ne s’agit là que d’une victoire « relative » alors que des ouvertures de dossier ont été demandées au Tribunal administratif du logement (TAL) pour 14 locataires.

« Ça permet au propriétaire de sauvegarder son droit de recours pour faire fixer le loyer par la cour. Et pendant ce temps-là, il peut se rasseoir avec les résidents pour négocier, ce qui veut dire que tout n’est pas encore réglé », explique le directeur du Centre d'assistance d'accompagnement aux plaintes, Josey Lacognata.

Advenant que les parties n’aient pas trouvé d’arrangement avant leur date d’audience, c’est au tribunal que reviendra la tâche de fixer le montant du loyer.

Le Journal Le Lac-St-Jean n’a pas été en mesure de s’entretenir avec le propriétaire de la résidence.

Des contestations fructueuses?

D’autres avis d’augmentation ont été acheminés aux résidents dont la date de renouvellement de bail était ultérieure à celle des avis émis en décembre. Or, il est permis de penser que les contestations n’ont pas été vaines puisque les plus récents avis de même que ceux à venir « ne sont pas nécessairement de 500 $. On parle d’une hausse de 5,2% ou de 5,9%. »

Des hausses que les locataires auront tout autant le droit de refuser bien qu’elles soient moins élevées, insiste Josey Lacognata.

« Si tu paies ton logement à 1500 $ et qu’on n’a pas mis une vis dedans dans la dernière année, peut-être que tu vas trouver que 5,9%, c’est quand même assez important. »

Les résidents qui s’opposent aux nouveaux avis d’augmentation « auront la même démarche à faire que les résidents de la première vague ».

 

 

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