Cela fait maintenant 12 ans que les citoyens d’Hébertville-Station luttent pour l’implantation d’un Centre de la petite enfance (CPE) dans leur municipalité. Un souhait qui pourrait être exhaussé dans un avenir rapproché.
C’est ce que laisse entendre le maire d’Hébertville-Station, Michel Claveau, qui dit avoir fait de ce dossier sa priorité.
Il entend profiter de l’appel de projets en continu pour la création de nouvelles places en garderie, lancé à l’automne dernier par Québec.
Une entente de parrainage a été prise avec le CPE Les trois petits pas de Saint-Bruno, puisqu’il faut absolument être parrainé par un autre CPE pour faire une demande.
« Présentement, on est rendu à finaliser le dossier pour que le CPE de Saint-Bruno puisse le présenter. […] Selon le député Éric Girard, c’est un excellent timing. »
Le nouveau CPE se situerait sur la rue St-Pierre, près du terrain de baseball d’Hébertville-Station. Sa capacité d’accueil serait de 21 places régulières et de cinq places poupons, indique sous toutes réserves Michel Claveau.
Selon ce dernier, il est urgent qu’un CPE voie le jour dans la municipalité afin de favoriser l’attraction de nouvelles familles et de répondre aux besoins déjà existants.
« Il y en a un [un CPE] à Hébertville, à Saint-Bruno, à Métabetchouan, à Larouche. On est les seul qui n’en ont pas. […] C’est inconcevable que j’aie des parents qui travaillent à Alma et qui doivent aller porter leurs enfants à Métabetchouan le matin », souligne-t-il.
Il ajoute qu’il s’agit d’un « service essentiel » pour lequel il y a d’ailleurs une « grosse, grosse demande ».
Ancienne gare
Rappelons qu’il avait d’abord été question d’aménager un nouveau CPE à même l’ancienne gare, inutilisée depuis sa désaffection il y a huit ans. L’idée a toutefois dû être abandonnée du fait de sa complexité.
Des pourparlers avaient été engagés en vue de la cession du bâtiment par son actuel propriétaire, Via Rail.
Située sur les emprises du Canadien National (CN), il aurait ensuite fallu déménager la gare étant donné que le CN « n’acceptera jamais qu’il y ait une entreprise privée sur leur terrain », explique Michel Claveau.
Or, la municipalité ne pouvait pas se permettre d’attendre que le déménagement soit complété, ce qui aurait pu prendre plusieurs années en raison des autorisations qu’il fallait préalablement obtenir.
« Ça ne veut pas dire que je l’abandonne [la gare], on va trouver autre chose. Mais là, il fallait faire vite pour déposer notre demande de subvention », insiste le maire.
