Des signaux encourageants pour la survie de l’église Saint-Joseph

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Par Yohann Harvey Simard - journaliste de l'initiative de journalisme local
Des signaux encourageants pour la survie de l’église Saint-Joseph
Une nouvelle demande de subvention a été soumise au Conseil du patrimoine culturel du Québec pour les travaux de réfection de l’église Saint-Joseph. (Photo : Trium Médias – Yohann Harvey Simard)

Plusieurs indicateurs donnent à penser que les travaux de réfection de l’église Saint-Joseph pourraient finalement être subventionnés, assurant ainsi la sauvegarde du bâtiment patrimonial.

À l’automne dernier, le conseil de la Fabrique Saint-Joseph a fait l’embauche d’un autre ingénieur, cette fois spécialisé en bâtiments patrimoniaux, afin qu’il réalise une nouvelle expertise.

L’ingénieur a pu déterminer que l’installation d’une charpente en métal à l’intérieur de l’église n’était pas nécessaire pour assurer le renforcement de celle-ci.

« Le nouvel ingénieur a travaillé sur un autre modèle où il s’agit de consolider la structure existante sans qu’il y ait nécessité d’ajouter une structure intérieure. Et ça, il l’a validé, c’est faisable », indique le secrétaire de la Fabrique Saint-Joseph, Marc Fournier.

Ainsi, en février dernier, une seconde demande de financement a été soumise au Conseil du patrimoine culturel du Québec (CPCQ) en fonction du nouveau plan de réfection. L’alternative viserait essentiellement à renforcer les poutres du toit par l’ajout de bois contre-plaqué et de renforts en acier.

Moins cher

Selon Marc Fournier, il est permis de penser que cette demande sera acceptée, puisque contrairement à la première, elle n’implique pas de dénaturer l’aspect visuel de l’église. « S’ils acceptent, ça va être parce qu’une fois que tout va être fait, ça ne paraîtra pas. »

Qui plus est, les travaux proposés sont estimés à 1,4 M$, soit un coût moins élevé que la première proposition qui dépassait les 2 M$.

Marc Fournier laisse entendre que le montant qui pourrait être subventionné par le CPCQ (70% du coût total), additionné au soutien de 300 000 $ promis par la Ville d’Alma, serait suffisant pour permettre la réalisation des travaux. Au besoin, le manque à gagner pourrait être compensé par les fonds récoltés dans la cadre d’une campagne de financement.

Le conseil de fabrique attend une réponse en juin prochain. Marc Fournier souhaite demeurer prudent. Il affirme que malgré des « signaux encourageants », la partie n’est toujours pas gagnée.

Une rencontre s’est tenue la fin de semaine dernière à l’église Saint-Pierre afin d’informer les paroissiens quant aux démarches en cours.

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