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L’Ascension pourrait enfin avoir sa nouvelle pharmacie

Yohann Harvey Simard
Le 28 septembre 2022 — Modifié à 13 h 27 min le 28 septembre 2022
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Retardée depuis bientôt trois ans, l’ouverture d’une nouvelle pharmacie à L’Ascension-de-Notre-Seigneur pourrait avoir lieu d’ici quelques mois. Toutefois, il faudra d’abord trouver un pharmacien, ce qui n’est pas chose facile alors qu’une pénurie de pharmaciens sévit dans la région.

Quelques mois avant la pandémie, Régis Tremblay, pharmacien propriétaire du Familiprix de Saint-Cœur-de-Marie, avait ciblé les locaux de l’ancienne caisse Desjardins de l’Ascension pour y implanter sa nouvelle pharmacie.

« Nous avons fait faire tous les plans d’aménagement, mais après ça est arrivée la pandémie et tout a été bouleversé. On s’est retrouvés en problème de pénurie parce qu’au Saguenay-Lac-Saint-Jean, il y a même moins de pharmaciens cette année que l’an dernier. Alors, ça l’a créé une demande encore plus grande au niveau des services pharmaceutiques », indique Régis Tremblay.

Sur la bonne voie

Malgré tout, Régis Tremblay estime qu’il devrait être en mesure de débuter l’aménagement de sa nouvelle pharmacie au cours des prochains mois.

« On a quand même espoir. Au printemps, on a eu une nouvelle pharmacienne qui s’est ajoutée à notre équipe, ce qui nous a permis de ne plus utiliser de pharmaciens remplaçants et d’avoir notre équipe régulière. »

Qui plus est, dit-il, « nous avons un pharmacien qui, on croit, pourrait être intéressé à travailler à la nouvelle pharmacie. À partir de ce moment-là, c’est sûr que le projet démarrerait rapidement. »

Les pharmaciens en ont plein les bras

La définition de tâches des pharmaciens, qui s’est considérablement élargie avec l’entrée en vigueur de la loi 31, a aussi contribué au ralentissement du projet.

Depuis le 25 janvier 2021, les pharmaciens sont notamment appelés à administrer des vaccins ainsi qu’à effectuer des prélèvements sanguins. Dans certaines situations, ils peuvent également amorcer des traitements préventifs.

« Les pharmaciens ne sont plus juste des donneurs de pilules », résume Audrey Bouchard, pharmacienne bientôt copropriétaire du Familiprix Régis Tremblay.

Déjà qu’ils étaient peu nombreux, les pharmaciens se sont vus accaparés encore davantage par leurs nouvelles fonctions, rendant d’autant plus difficile l’affectation de l’un d’eux à la nouvelle pharmacie.

Enfin, avec la fermeture du CLSC de L’Ascension, plusieurs personnes se sont tournées vers la pharmacie Régis Tremblay pour obtenir leurs services de santé.

D'ailleurs, tant que Régis Tremblay que le maire de L'Ascension, Louis Ouellet, réclament vivement la réouverture du CLSC, un service qu'ils qualifient d'essentiel pour la population.

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