Le B Sauvage a le vin dans les voiles

Denis Hudon journaliste de l'Initiative de journalisme local
Le B Sauvage a le vin dans les voiles
Karl Lepage est à l’origine du projet de vin rouge à base de bleuets le B Sauvage et actionnaire avec trois autres personnes de la nouvelle entité La Fabrique 1870. (Photo : Trium Médias - Archives)

Le Vin à base de bleuets B Sauvage voit sa production passer de 9 000 à plus de 30 000 bouteilles pour sa deuxième année. Le produit est sur les tablettes de la Société des alcools du Québec (SAQ) depuis juin dernier et l’avenir s’annonce plutôt prometteur. Ce que le consommateur retrouve actuellement sur les tablettes est la première cuvée 2021.

Une progression qui satisfait Karl Lepage, à l’origine du projet et membre- actionnaire avec trois autres personnes (Kim Massie, Élie Beaudry et Catherine Laliberté) de La Fabrique 1870, une nouvelle entreprise qui prend le relais de la Congèlerie Héritier de Normandin pour la production du vin rouge B Sauvage.

« C’est certain qu’on aurait souhaité que notre produit arrive plus tôt à la SAQ, mais il faut du temps avant d’obtenir toutes les autorisations gouvernementales. Il faut faire beaucoup de démarchage avant de développer des marchés », explique Kim Massie, co-actionnaire et responsable de la commercialisation.

La production du B Sauvage enregistre déjà une belle progression avec environ 33 000 bouteilles pour la cuvée 2022.

Ainsi, le B Sauvage est maintenant disponible dans 20 succursales et Agences SAQ du Saguenay-Lac-Saint-Jean, des régions de Québec, Montréal-Rive-Sud et Charlevoix.

Dans la région, le B Sauvage est sur les tablettes de neuf des onze succursales de la SAQ.

C’est donc dire que le B Sauvage est présent aussi dans les dépanneurs et épiceries, de même que chez certains restaurateurs.

Et ça ne s’arrêtera pas là, promettent les actionnaires.

Exportation et autres produits dans la manche

« Nous, ce qu’on vise comme objectif, c’est de retrouver notre vin dans au moins 200 succursales de la SAQ, d’ici à l’an prochain », poursuit Kim Massie.

« Les réactions et les commentaires des consommateurs et de gens de l’industrie sont très positifs. Ils sont agréablement surpris de la qualité de notre produit. Et ça rejoint très bien notre slogan Laissez-vous surprendre », se réjouit pour sa part Karl Lepage.

Par ailleurs, les actionnaires ont de grandes ambitions et veulent percer le marché international, en Asie où le petit fruit bleu est très populaire, mais aussi en Europe et aux États-Unis.

La Fabrique 1870 travaille également à l’élaboration d’autres produits avec son département de recherche et développement. Déjà, un vin rosé à base de canneberges est en processus pour une commercialisation.

« On veut innover et on a d’autres produits en tête. Les idées pleuvent », s’enthousiasme Kim Massie.

Rappelons que l’entreprise a entrepris un changement de cap avec une réorganisation complète et qui a donné naissance le 5 juillet dernier à la Fabrique 1870. Une référence à l’année historique du Grand feu du Saguenay-Lac-Saint-Jean qui, après le drame en 1870, a vu la culture du bleuet prendre une expansion considérable.

 

 

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