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Le Plateau Fleury de plus en plus populeux

Yohann Harvey Simard
Le 20 janvier 2022 — Modifié à 16 h 24 min le 20 janvier 2022
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Le voisinage continue de s’agrandir dans le secteur de Saint-Cœur-de-Marie à Alma, où quatre terrains du Plateau Fleury ont trouvé preneur en 2021.

Une dizaine de terrains du développement résidentiel situé en bordure de la rivière Grande-Décharge ont été vendus depuis le début des phases 2 et 3. Cela porte ainsi à 16 le nombre de propriétés toujours disponibles pour l’achat, celles de la phase 1 ayant été entièrement liquidées.

Selon le promoteur du Plateau Fleury, Jean-Pierre Fleury, plusieurs autres ventes sont appelées à se conclure au cours de la prochaine année.

« J’ai une liste de tous les intéressés, et ils sont nombreux. Il n’y a pas loin d’une vingtaine de personnes qui m’ont contacté dans la dernière année et environ 6 autres depuis le début de 2022. »

Il ajoute que la quatrième et dernière phase démarrera seulement lorsque tous les terrains des deux précédentes auront été vendus.

La phase 4 se déploiera quant à elle légèrement plus au nord. Les résidences qui s’y trouveront profiteront d’une vue panoramique imprenable puisque construites à une plus grande altitude, souligne Jean-Pierre Fleury.

Construction au ralenti

Si les ventes se portent bien, certains facteurs freinent toutefois la construction des maisons. Bien que trois acheteurs prévoient bientôt commencer leurs travaux, les ardeurs de quelques autres semblent avoir été refroidies par le prix élevé du bois d’œuvre.

« Ça fait en sorte que la construction n’a pas beaucoup bougé l’année dernière. Quand on dit qu’un 2x4 coûte de trois à quatre fois le prix, pour une maison, ça fait toute qu’une augmentation. Ça en a bloqué plusieurs. »

Manque d’implication de la Ville 

Jusqu’à présent, Jean-Pierre Fleury a investi 3 M$ dans la mise en place des infrastructures nécessaires à l’expansion de son développement résidentiel.

« Juste faire passer l’électricité pour un terrain, ça coûte 15 à 20 000$ », dit-il, précisant que toutes les dépenses liées à l’aménagement des routes et du réseau d’aqueduc sont aussi à la charge du promoteur.

En ce sens, celui qui est également président et directeur général d’Électro Saguenay déplore le manque d’implication financière de Ville d’Alma.

« Il y a 20-25 ans, la Ville participait à l’installation des infrastructures ou, du moins, les entrepreneurs et promoteurs ne payaient pas tout. Parfois, la Ville s’occupait des plans, tandis que là, elle ne fait plus rien. »

« Naturellement, poursuit-il, ça fait augmenter le prix des terrains. »

 

 

 

 

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