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Les éoliennes Belle-Rivière officiellement en service

Yohann Harvey Simard
Le 13 janvier 2022 — Modifié à 15 h 42 min le 13 janvier 2022
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Après deux ans de travaux et 70 M$ d’investissements, les six éoliennes Belle-Rivière sont maintenant en activité. Leurs pales tournent au gré du vent depuis le 31 décembre dernier.

Les imposantes structures permettront annuellement de fournir en électricité environ 2 500 foyers, situés essentiellement dans les secteurs de Saint-Gédéon, Hébertville, Saint-Bruno et Alma.

« On est très contents d’avoir fait aboutir le projet! » se réjouit Jean Lavoie, directeur général de la Coopérative de solidarité Val-Éo.

Cela ne s’est toutefois pas fait sans embûche. Rappelons que l’un des transformateurs d’une sous-station du parc éolien avait surchauffé en octobre dernier, causant un début d’incendie. À cela ce sont ajoutés des délais supplémentaires pour la livraison de certaines pièces en raison de la COVID-19, ce qui a retardé de quelques mois la mise en service.

Plus d’éoliennes?

Par ailleurs, il n’est pas exclu que le parc éolien accroisse éventuellement son nombre d’unités.

« Hydro-Québec a lancé un appel d’offres pour la production de 300 mégawatts le 16 décembre dernier. On sait qu’on cadre dans les critères de la présélection des candidatures. Il reste à voir si on soumet ou pas », indique Jean Lavoie.

D’autres éoliennes pourraient ainsi être érigées aux abords de la route 170. Surnommé le « triangle d’Hébertville », il s’agit d’un secteur soumis à de forts vents, ce qui le rend particulièrement propice à la production d’énergie éolienne.

Pas assez d’hydroélectricité?

Mais pourquoi produire de l’énergie éolienne alors que le Québec est reconnu pour son abondance en hydroélectricité?

À cette question, Jean Lavoie répond que « diversifier les sources d’énergie peut avoir des avantages à long terme. On l’a vu un peu au courant de l’été, il y a des portions de l’année qui ont été plus sèches qu’à la normale, ce qui fait que les réservoirs ont baissé de façon problématique pour ceux qui exploitent le réseau hydroélectrique. »

Il ajoute que la construction de parcs éoliens se fait désormais à des coûts très compétitifs. « Dans certains cas, on dit même que l’éolien est encore moins cher que l’hydroélectricité. »

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