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Transport par autobus: Les horaires réduits compliquent la vie de citoyens

Yohann Harvey Simard
Le 13 mai 2022 — Modifié à 15 h 40 min le 13 mai 2022
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Considérablement affecté par les restrictions sanitaires, le transport par autobus fonctionne toujours à partir d’horaires réduits à l’heure actuelle au Lac-Saint-Jean. Un inconvénient pour plusieurs usagers.

Avant la pandémie, le terminus d’Alma de l’entreprise de transport Intercar offrait deux départs à destination de Québec, et ce, sept jours sur sept.

Toutefois, en mars 2020, l’entreprise n’a eu d’autre choix que d’interrompre complètement ses activités, pour plus tard les reprendre avec des horaires réduits. Des mesures qui s’imposaient en raison de la restriction du nombre de passagers à 26 et du confinement des régions, précise le président d’Intercar, Hugo Gilbert.

Or, les horaires d’avant pandémie n’ont toujours pas été rétablis depuis. Si bien que les Almatois qui souhaitent se rendre à Québec en autobus voyageur ne peuvent le faire que le lundi, le dimanche, le jeudi et le vendredi. De plus, l’entreprise n’offre maintenant qu’un seul départ à 10h25. Les horaires sont d’ailleurs les mêmes pour ceux qui désirent se rendre à Montréal puisque cela implique de faire un transfert à Québec.

À Alma, il est possible de se rendre à Québec par autobus les lundis, dimanches, jeudis et vendredis. Un seul départ est offert à 10h25 alors qu’un deuxième était normalement prévu à 18h30 avant la pandémie

Service « essentiel »

Par ailleurs, si les départs sont moins fréquents pour les passagers partant d’Alma, c’est forcément le cas aussi pour ceux partant de Québec. Et pour plusieurs enseignants du Collège d’Alma, il s’agit là d’un inconvénient non négligeable.

Dans une lettre d’opinion adressée au président d’Intercar, ces derniers rappellent qu’ils comptent sur les liaisons Québec-Alma pour se rendre au travail chaque semaine.

« Cela nous cause de nombreux désagréments et nous a obligés à engager des frais de transport supplémentaires », affirment-ils.

Manon Girard, directrice du Café Communautaire L’Accès à Alma, se dit elle aussi affectée par la diminution des liaisons entre Alma et Québec.

Membre du conseil d’administration du Collectif pour un Québec sans pauvreté, elle est régulièrement appelée à se rendre à Québec pour y participer à des réunions.

« Maintenant, ce que je dois faire, c’est aller prendre l’autobus à 9h le matin, la veille de ma réunion. Et là, il faut que je me trouve un lift parce que je ne peux pas laisser mon auto là-bas étant donné que je vais revenir directement à Alma. »

Si Manon Girard opte pour le transport collectif principalement pour des raisons environnementales, elle ajoute que les services d’autobus demeurent populaires auprès des gens d’affaires en général.

« C’est très pratique, dit-elle, puisque ça nous permet de faire toute notre préparation en vue de nos rencontres. »

 

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