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Recrutement d'infirmières : du renfort en provenance du Cameroun et de l’Algérie

Serge Tremblay
Le 25 mars 2022 — Modifié à 13 h 16 min le 25 mars 2022
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Le CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean se tourne vers l’étranger afin de dénicher de nouvelles infirmières pour combler ses besoins. Quelque 25 candidats et candidates en provenance du Cameroun et de l’Algérie devraient débarquer dans la région cet automne.

@RR:« Nous avons actuellement 25 candidats qui ont passé le processus de sélection, incluant un test de francisation. Il reste certaines choses à valider avec l’OIIQ (Ordre des infirmières et infirmiers du Québec) et une fois que ce sera fait, il sera possible d’entamer des demandes de permis d’étude », explique Dominique Gagnon, conseiller-cadre à la planification de la main-d’œuvre au sein du CIUSSS.

Les candidats retenus seront en effet dirigés vers les cégeps de Saint-Félicien et de Chicoutimi où ils auront à parfaire leurs connaissances dans le cadre d’une attestation d’études collégiales.

« Ces gens-là sont déjà infirmiers ou infirmières dans leur pays, mais les normes de pratique ne sont pas nécessairement les mêmes, d’où l’importance de cette mise à niveau de leurs connaissances. Pendant leurs études, ils pourront travailler jusqu’à 20h comme préposés aux bénéficiaires. »

Le CIUSSS prévoit diriger environ la moitié de ces nouveaux arrivants vers le Cégep de Saint-Félicien et l’autre moitié vers le Cégep de Chicoutimi. Une fois leur formation complétée, la cohorte de Chicoutimi sera dirigée vers les établissements de santé de Saguenay tandis que celle de Saint-Félicien devrait être divisée entre l’hôpital de Dolbeau-Mistassini et celui de Roberval.

Accueil

Pour les candidats sélectionnés, c’est un peu la chance d’une vie qui se présente, souligne Dominique Gagnon. Mais du même coup, il faut réunir les conditions gagnantes pour que ces gens, dont la plupart ont une famille, puissent s’établir de façon durable dans la région.

« Nous travaillons actuellement sur un comité avec le MIFI (Ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration), les cégeps et Portes ouvertes sur le lac. Nous allons tout mettre en œuvre d’abord pour trouver des logements, mais aussi faciliter l’intégration. Il faut éviter qu’ils aient le goût de repartir ou de se rapprocher d’endroits comme Montréal. »

Pour ceux et celles qui ont de la famille, on travaillera également à tenter de dénicher des possibilités d’emplois pour les conjoints et conjointes.

Une réponse

Ce nouveau projet vise évidemment à répondre aux défis de la main-d’œuvre, qui demeurent constants dans la région et plus particulièrement dans le haut du Lac-Saint-Jean.

« L’idée, c’est d’élargir nos bassins de main-d’œuvre. Ce n’est pas la réponse à tous nos problèmes, mais c’est une partie de la réponse. L’immigration sera un incontournable et on a un devoir collectif de bien s’occuper de ces gens-là. »

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