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Une reprise postpandémique « assez difficile » pour Intercar

Yohann Harvey Simard
Le 13 mai 2022 — Modifié à 15 h 50 min le 13 mai 2022
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

C’est bien malgré elle que l’entreprise Intercar doit maintenir, encore pour le moment, des horaires réduits pour ses liaisons interurbaines et interrégionales.

« Actuellement, nous sommes redémarrés sur l’ensemble de notre réseau à une fréquence d’environ 30 à 35% de l’offre que nous avions avant la pandémie », affirme le président d’Intercar, Hugo Gilbert. Pour cause, une relance postpandémique « assez difficile ».

« On n’est pas revenus à un rythme qui permet de soutenir notre réseau et nos infrastructures comme avant la pandémie », explique Hugo Gilbert, précisant toutefois « qu’il y a entre autres une reprise pour Alma-Québec et que le taux de remplissage est de mieux en mieux. »

Malgré tout, le président d’Intercar insiste sur le fait que l’objectif demeure de retourner aux horaires normaux dès que possible.

Selon lui, le rétablissement des liaisons Alma-Québec sept jours sur sept devrait pouvoir se faire d’ici « les prochaines semaines ou les prochains mois ». L’étape suivante serait de passer d’un à deux départs par jour, comme auparavant. Un souhait dont la réalisation dépendra essentiellement du retour de la demande.

Le président d’Intercar, Hugo Gilbert, affirme qu’il a hâte de pouvoir reprendre les liaisons à la même fréquence qu’avant la pandémie.

Aide gouvernementale

Durement touchées par la pandémie, les entreprises de transport par autobus tel qu’Intercar ont pu bénéficier de subventions gouvernementales totalisant quelque 20 M$.

« C’est sûr que ça aurait pris plus, mais ça a été un coup de pouce très apprécié. »

Hugo Gilbert se dit d’ailleurs soulagé que le Programme d'aide à la relance du transport interurbain par autobus (PARTIA) ait été renouvelé pour 2022-2023, ce qui devrait permettre à Intercar de recevoir une aide financière d’environ 600 000 $.

Prix de l’essence

Parallèlement, les transporteurs par autobus doivent également composer avec la hausse du prix de l’essence, laquelle fait « très mal ».

De son côté, Intercar a dû se résoudre à faire une demande d’augmentation tarifaire de 14% alors que le plein d’un autocar est passé d’un peu moins de 1000 $ à 2000 $ depuis le début de la pandémie.

Personnel

Contraint de temporairement mettre à pied certains de ses employés en raison de la pandémie, Intercar devra également faire face aux difficultés de recrutement au cours des prochains mois.

« Si on était revenus à nos horaires d’avant la pandémie, probablement qu’on aurait été en rupture de personnel. Pour la plupart, nos anciens chauffeurs répondent présents, mais il y en a quelques-uns qui se sont trouvé un autre emploi ou qui sont partis à la retraite », indique Hugo Gilbert.

Selon ce dernier, une dizaine de chauffeurs supplémentaires seront nécessaires à la pleine reprise des liaisons.

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