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Le Centre de services scolaire du Lac-St-Jean en mode proactif

Denis Hudon
Le 11 février 2022 — Modifié à 06 h 49 min le 11 février 2022
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

À l’instar de bien des entreprises et institutions, les Centres de services scolaires font face eux aussi aux nombreux défis liés aux besoins en main-d’œuvre. Conscient des enjeux de la pénurie de main-d’œuvre, le CSS du Lac-Saint-Jean est en mode proactif.

Avec quelque 1 100 employés et près de 9 000 jeunes et adultes du primaire, du secondaire et des formations générales, le CSS est le principal employeur dans son milieu.

« La situation de pénurie de main-d’œuvre chez nous est à l’image de ce que l’on observe dans l’ensemble de la province. Nous avons élaboré une stratégie pour pallier différentes problématiques et faire face aux défis qui nous attendent », lance Marc-Pascal Harvey, directeur général du Centre de services scolaire du Lac-Saint-Jean.

Et avec la pandémie, la pénurie de main-d’œuvre s’est accentuée.

« Tout le personnel travaille très fort avec le même objectif de continuer à offrir des services éducatifs de qualité. »

Jérôme Carette, directeur des services aux ressources humaines au CSS du Lac-Saint-Jean, rappelle que les projections pour les prochaines années montrent des besoins en main-d’œuvre variés, pas seulement chez les enseignants, mais aussi dans d’autres corps d’emplois, comme le secrétariat, etc.

Ainsi, une projection 2021-2024 indique qu’environ 45 postes d’enseignants seront à combler et une quarantaine d’autres chez le personnel de soutien technique. À cela, il faut ajouter les départs de gestionnaires, le personnel des services de garde, etc. C’est environ une centaine de postes qui seront à pourvoir d’ici à 2024.

Faire preuve de créativité

« Oui, ça fait beaucoup de monde et c’est la raison pour laquelle on a mis en place des actions et des stratégies. On fait preuve de créativité dans nos processus de recrutement de main-d’œuvre et on utilise une multitude de plates-formes différentes », explique Marc-Pascal Harvey.

Le CSS travaille aussi en partenariat, notamment avec l’UQAC et le Cégep de Jonquière, mais aussi les syndicats. Des stratégies de bonification des conditions de travail pour les stagiaires et les retraités qui effectuent un retour ou qui veulent repousser la date de leur départ, sont aussi adoptées.

Beaucoup de mesures sont effectives afin de préparer la relève, comme le recours à du personnel enseignant non légalement qualifié. Ce sont des enseignants qui pour la majorité ont un baccalauréat, mais pas en enseignement, ce qui explique le non "légalement qualifié".

Le directeur général reconnaît que les défis de la main-d’œuvre sont importants, mais assure que son organisation est prête à les relever.

« Il faut aussi valoriser la profession d’enseignant. Ce sont des gens de cœur et qui sont entièrement dévoués aux élèves et aux étudiants. C’est un privilège de travailler en éducation et la réussite des jeunes est parmi nos valeurs », rappellent d’une même voix Marc-Pascal Harvey et Jérôme Carette.

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