Les averses de pluie des derniers jours ont changé les plans pour l’ouverture de la saison du Club de motoneige Lac-Saint-Jean. Alors qu’on s’approchait d’une ouverture tout juste avant Noël, les motoneigistes devront possiblement être patients quelques jours de plus, le temps qu’une bonne couverture de neige supplémentaire se pose dans les sentiers.
« La pluie a vraiment rendu les conditions difficiles. On pensait être bon pour ouvrir la saison le 23 décembre, mais la neige dans les sentiers a fondu pas mal, surtout dans la Réserve faunique. Il nous manquerait environ un 20cm de neige encore pour ouvrir. À part ça, nous sommes prêts », mentionne le président du club, Daniel Simard.
Ce dernier croise les doigts afin que la saison soit meilleure que celle de l’an dernier, qui avait été très difficile.
« Ça vraiment été une saison médiocre l’an passé. On a commencé le 3 janvier, et nous avons terminé la saison très tôt aussi. On n’a pas eu beaucoup de neige, on a eu de la pluie… »
Avec une telle saison l’année dernière, le club avait des craintes quant à sa vente de droits d’accès pour cette année.
« On avait peur de l’impact que la mauvaise saison allait avoir cette année. On pensait avoir une baisse considérable dans les ventes de droits d’accès, mais finalement, ça se passe assez bien. Nous avons environ 70 membres de moins qu’à pareille date l’an dernier, donc c’est pas dramatique. »
Selon Daniel Simard, si la neige peut continuer de tomber en bonne quantité, le retard dans ces ventes devrait pouvoir se combler rapidement.
Pour cette saison, ce sont autour de 2 300 personnes qui sont membres du club.
Droits de passage
La question des droits de passage sur des lots privés continue de causer des maux de tête aux clubs de motoneige.
Encore cette année, le Club Lac-Saint-Jean se bute à quelques propriétaires qui refusent de laisser les sentiers de motoneiges passer sur leur terrain.
« Plus ça va, plus ça devient compliqué la question des droits de passage. En général, ça va bien, mais il y a toujours un 2-3 % des propriétaires de lot qui nous rendent la vie compliquée. Il suffit de perdre le droit sur un lot parfois pour fermer un sentier au complet. Sinon, on doit apporter de grosses modifications pour refaire le tracé. »
Daniel Simard indique qu’il serait temps que les gouvernements s’impliquent dans ce dossier.
« Il nous faut leur aide pour créer une pérennité de nos sentiers d’année en année » conclut-il, en ajoutant que les motoneigistes doivent s’abstenir de rouler dans les sentiers passant par les champs si il n’y a pas assez de neige, afin d’éviter d’endommager les terres des agriculteurs.