C’est confirmé, le magasin Ultra Violet quittera la Plaza 1 d’Alma pour la Place du Pont. Un déménagement qui nécessitera un investissement de 300 000 à 400 000 $.
Le détaillant de vêtements et d’équipements sportifs bénéficiera dorénavant d’un espace commercial de 9 000 pi², soit 2 000 de plus que dans ses locaux actuels.
Il sera ainsi possible d’y tenir un plus grand inventaire, indique le propriétaire des boutiques Ultra Violet, Claude Ouellet.
« Il va probablement y avoir plus de choix, mais il s’agira surtout de mieux présenter tout ce qu’on a. Il faut dire qu’on commençait à être très à l’étroit à la Plaza. »
Le commerce procédera à son déménagement au cours des prochains mois, pour une ouverture officielle prévue à l’automne prochain.
Si les coûts de construction de la bâtisse sont assumés par l’entreprise Béton Préfabriqué du Lac, c’est à Ultra Violet qu’incombe l’aménagement de l’intérieur, ce qui représentera un investissement d’environ 350 000 $.
Trois employés supplémentaires s’ajouteront à l’équipe dans la foulée.
Choix stratégique
Rappelons que la Place du Pont se situe au coin de l’avenue du Pont Sud et du boulevard Saint-Luc. Et ce n’est pas par hasard que Claude Ouellet a arrêté son choix sur cet emplacement.
« On a été très satisfaits au centre-ville, mais on voit bien que le secteur commercial se déplace à Alma, et il faut être dedans parce qu’Ultra Violet veut grossir. »
En somme, il soutient que la Place du Pont offrira une meilleure accessibilité à la clientèle, mais également un espace de stationnement beaucoup plus vaste. Deux facteurs qui, croit-il, contribueront à la croissance de l’entreprise 100% régionale.
De plus, alors que l’heure de la retraite approche, Claude Ouellet tient à offrir des « conditions gagnantes » aux actionnaires qui reprendront éventuellement le flambeau.

« Du bon côté de la pandémie »
Par ailleurs, s’il y a bien un domaine qui a profité de la pandémie, c’est l’industrie du plein air, rappelle l’homme d’affaires.
« C’est un secteur qui a été très choyé. Disons qu’on était du bon côté de la pandémie. J’ai de la misère à parler de chiffres, mais les ventes ont été très, très bonnes. »
Bien qu’il envisageait de relocaliser sa boutique depuis 3 ou 4 ans, Claude Ouellet conclut qu’il s’agissait d’un contexte idéal pour passer à l’acte.