CONTENU COMMANDITÉ. La construction d’une passerelle pour motoneiges et quads sur la rivière Péribonka, un investissement de 3,6 M $, marque l’aboutissement d’un vaste projet visant à rehausser de façon notable l’offre régionale pour les amateurs de véhicules hors route (VHR).
Cette passerelle haubanée d’une longueur de 140 mètres viendra concrétiser aussi symboliquement que physiquement le lien entre deux vastes terrains de jeu, à savoir les sentiers de quad et de motoneige du circuit La Passerelle du 49e et des monts Valin.
La livraison de l’infrastructure, qui devrait se faire à temps pour la saison de motoneige 2022‑2023, dotera le Saguenay-Lac-Saint- Jean d’un nouveau circuit qui promet d’en faire une destination de choix pour les amateurs de VHR.
« Ce n’est pas un projet uniquement territorial ou même régional, c’est un produit d’appel qui vient bonifier le réseau quad et motoneige national. Ça devient un circuit cinq étoiles en sentiers fédérés qui sera un incontournable pour toute l’industrie de la motoneige et du quad », souligne Dominique Gobeil, directeur général du Parc régional des Grandes-Rivières du lac Saint-Jean, promoteur derrière la Passerelle du 49e et chargé de projet du chantier de construction de la passerelle sur la Péribonka.
Projet ambitieux
Dominique Gobeil n’est pas peu fier de la concrétisation du projet de passerelle sur la rivière Péribonka, qui constitue une pièce maîtresse dans le développement du circuit La Passerelle du 49e, et plus largement, de l’activité quad et motoneige dans la région.
« Pour notre organisation, le circuit La Passerelle du 49e était le projet le plus ambitieux et le plus important que l’on avait devant nous. Réussir à avoir une telle mobilisation autour du projet était un tour de force et c’est une vraie victoire que d’avoir réussi à mettre en place ce circuit de 236 km et ses huit passerelles. »
La première phase de ce projet, qui a consisté à aménager un nouveau circuit dans l’arrière-pays de la MRC de Maria-Chapdelaine, a exigé des investissements de l’ordre de 8 M $.
Né en 2014, le Parc régional des Grandes-Rivières du lac Saint-Jean a rapidement été confronté à l’ampleur du défi que constituait ce projet et est parvenu à compléter le sentier et à construire les huit premières passerelles nécessaires au cours de 2016‑2017.
En amont de tout le travail sur le terrain, un important effort de concertation a aussi été nécessaire. Le Parc régional est parvenu à concrétiser cette ambition grâce à l’appui d’une foule d’intervenants, dont les Premières Nations, les clubs de quad et de motoneige, les élus des différents paliers gouvernementaux ainsi que d’usagers du territoire comme les ZECS et les associations de villégiature.
Valeur économique
Plus capital encore, souligne Dominique Gobeil, ce nouveau trait d’union entre le circuit La Passerelle du 49e et les monts Valin se veut un atout pour le développement économique.
« Il s’agit d’un tremplin économique post-pandémie qui nous permettra d’accueillir les visiteurs d’ailleurs au Québec, mais aussi d’ailleurs dans le monde. »
Outre les retombées qui découlent de la pratique de l’activité elle-même, le nouveau circuit devient une opportunité pour diverses entreprises de consolider et de développer une offre de services.
Et c’est sans compter l’opportunité d’ouvrir tout le territoire plus à l’ouest, vers Chibougamau et les communautés autochtones. Des projets qui seront dans l’air pour les prochaines années.