Le club de pickleball d’Alma est victime de son succès. En atteignant le cap des 450 membres cet automne, l’organisation a dû mettre fin à l’inscription de nouveaux membres, faute de terrains et de temps de jeu à offrir. Le club est activement à la recherche de nouveaux locaux afin de poursuivre son expansion, alors que la demande ne dérougit pas.
Lancé en 2020, le club ne comptait qu’une trentaine de membres au départ. Mais depuis deux ans, la demande a explosé. Depuis l’automne 2022, c’est plus de 200 nouveaux joueurs qui ont joint les rangs de l’organisation. En octobre dernier, les inscriptions ont dû être freinées lorsque le cap des 450 membres a été atteint.
« On a encore tellement de demandes, on pourrait accepter encore plus d’inscriptions. Mais la problématique, c’est qu’on a atteint le maximum d’heures de terrain qu’on peut offrir à nos membres. Les gens qui commencent à jouer aimeraient pouvoir jouer plus d’une fois par semaine, mais ça devient de plus en plus compliqué », explique Sylvain Gagnon, responsable du club de pickleball d’Alma.
Également, il souligne que de plus en plus de jeunes s’intéressent au pickleball et voudraient s’inscrire au club. Le manque de plateaux de jeu freine donc l’élargissement de la clientèle.
Face à cette forte demande, la ville d’Alma demande au club de prioriser les citoyens d’Alma lors des périodes d’inscriptions.
« On s’appelle le club de pickleball d’Alma, mais on a des membres qui viennent des municipalités aux alentours et même de Saguenay. Mais maintenant, en raison de la demande, ces membres-là qui sont avec nous depuis des années doivent passer après les gens qui habitent à Alma. Les tarifs d’inscriptions sont également plus élevés maintenant pour les résidents voisins. »
Recherches
Le club est ainsi à la recherche active de nouveaux locaux afin de pouvoir continuer son développement et pouvoir offrir plus d’heures de jeu à ses membres.
La recherche est cependant assez difficile pour le moment, selon Sylvain Gagnon.
« On a visité des gymnases dans les écoles ici à Alma, mais les dimensions pour les terrains ne fonctionnent pas. On manque d’espace derrière les terrains pour être règlementaire. »
Le club cherche également dans les municipalités voisines d’Alma, mais les recherches ne sont pas fructueuses pour le moment encore.
Sylvain Gagnon croit qu’il serait temps d’investir afin de rénover un lieu pour l’adapter au pickleball, ou de construire un centre intérieur dédié à ce sport.
« C’est un sport qui est en croissance partout. Certains croient que ça va tomber comme le racquetball à l’époque, mais la situation est complètement différente. Le pickleball est à la porte des Jeux olympiques. C’est un sport qui rassemble autant les jeunes que les plus vieux. On veut une société plus active, et nous avons un sport qui rejoint tout le monde et qui est facile à pratiquer. On pense que ça vaudrait la peine d’investir pour de nouveaux locaux… »