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Une entreprise spécialisée en histoire qui a vu le jour grâce à la CIDAL et au programme de Soutien au travailleur autonome

Le 31 octobre 2022 — Modifié à 15 h 11 min le 31 octobre 2022
Par Mélyna Girard

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Félix Lafrance ne serait probablement pas en affaires aujourd’hui s’il n’avait pas bénéficié de la mesure de Soutien au travailleur automne (STA) accessible par l’entremise de la Corporation d’innovation et développement Alma - Lac-Saint- Jean-Est (CIDAL).

Ce passionné d’histoire caressait depuis quelques années l’idée de vivre de ses différents contrats en enseignement populaire et de recherches historiques.

« Il y avait l’incertitude économique liée à mon projet qui me freinait. Et puis, un jour, un ami qui venait de créer son entreprise m’a parlé de la mesure STA et de l’aide apportée par la CIDAL. C’est ce que ça me prenait pour me décider à me lancer en affaires. La mesure me permettait d’avoir un revenu et ne pas m’inquiéter pour subvenir aux besoins de ma famille », témoigne-t-il.

Félix Lafrance a donc jeté les bases de son entreprise en 2017 et 2018. Durant cette période, il a pu bénéficier d’une somme de 20 000 $ répartie sur une année pour développer son projet d’entreprise de cours d’histoire populaire. « Et comme je pouvais aussi continuer à réaliser des contrats et gagner de l’argent, je me lançais dans l’aventure en toute sécurité. C’est un avantage indéniable. À la fin, j’avais tous les outils pour démarrer mon entreprise et bien en vivre. »

Notons au passage que la mesure STA est admissible aux personnes bénéficiant de l’ Assurance-emploi, de l’Assistance emploi ou qui en ont eu recours lors des 36  derniers mois ou encore les personnes sans emploi qui ont été prestataires de l’une de ces deux mesures.

Conseils précieux

L’homme d’Alma a notamment apprécié les conseils offerts par la CIDAL.

Des conseils qui ont porté leurs fruits, puisque Félix Lafrance vit convenablement de son entreprise.

« Il y a des sessions avant la pandémie où j’avais près de 300  étudiants. La grande majorité des personnes sont âgées entre 60 et 85 ans. C’est très stimulant, car elles sont très intéressées. Il y a une forte demande pour ce genre de cours en Europe. À l’époque, je me suis dit que ce serait un bon créneau, mais j’hésitais. »

C’est justement parce qu’il constatait qu’une carrière comme enseignant d’histoire dans un cégep ne lui convenait pas qu’il a décidé de devenir son propre patron.

« Il y a plein de personnes qui donnent des cours de langues, pourquoi pas en histoire ? À ce jour, j’en donne en classe à Roberval, Alma et Arvida et il est possible aussi de les suivre en ligne. J’ai l’avantage de faire mon horaire et d’avoir plus de liberté. Ça me convient parfaitement. »

cidal.ca

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