TÉLÉ-RÉALITÉ. Après un périple de trois mois qui leur aura permis de faire le tour du monde, Marie-Claude Gay et Maxime Pearson tentent tant bien que mal de retrouver un quotidien et surtout de voir comment s’articulera leur nouvelle vie de couple.

« Nous n’avons pas encore décidé où nous nous installerons. Pour l’instant, nous avons choisi de demeurer à Dolbeau-Mistassini », commente Maxime, qui revient ainsi chez lui.

Les deux gagnants de la série Vol 920, affirment vouloir prendre le temps de mener leur nouvelle vie de couple tout en replaçant leurs projets professionnels.

Pour Marie-Claude, qui est traductrice de profession, native de Gatineau, il s’agit d’un déménagement qui l’a conduit dans un milieu où les gens la reconnaissent. De retour du voyage, Marie-Claude est retournée dans sa famille où elle aura complété son contrat de visibilité avec les producteurs de l’émission, retrouver amis et connaissances et accueillir son nouveau compagnon de vie.

Depuis la semaine dernière, le couple est venu s’installer à Dolbeau-Mistassini, où ils visent à jeter les bases d’une relation amoureuse qui perdurera.

Une vie chamboulée

En participant à l’aventure de Vol 920, Marie-Claude et Maxime n’avaient pas comme objectif de chambouler leur vie et de se retrouver avec un compagnon ou une compagne de vie.

« Pour ma part, je voulais faire le tour du monde en m’amusant tout en donnant une image positive de moi dans le contexte d’une télé-réalité », commente Maxime.

Pour Marie-Claude, participer à Vol 920, c’était « rencontrer et découvrir d’autres cultures », commente celle qui avoue que cela lui permettait aussi de faire le point sur elle-même et ses aspirations.

En fait, c’est l’aspect télé-réalité qui leur pesait le plus. Les deux gagnants de l’émission s’entendent pour dire que faire éclater leur sentiment à la télévision, cela a conduit Maxime à se confiner à l’humour et à être plus discrète dans la démonstration de ses états d’âme pour Marie-Claude.

Une vie normale après trois mois intenses

Vivre intensément pendant trois mois un tour du monde en groupe, sans possibilité de communiquer avec ses proches, apporte des changements lors du retour. Comme projet de vie, Marie-Claude Gay et Maxim Pearson soulignent que la vie de couple est une expérience heureuse et enthousiaste à développer.   

Du côté professionnel, Maxim, enseignant en mathématique, le retour au quotidien s’est effectué dès la deuxième semaine après la fin de l,aventure. Sur la liste des remplaçants, il a été appelé pour donner une semaine de cours.

« J’avoue que j’ai eu des appréhensions pour rendre mon enseignement sans être dérangé par l’aventure que j’ai vécue. Cela s’est bien passé, élèves, confrères et consoeurs de travail m’ont une fois de plus bien accueilli ».

Pour Marie-Claude, le retour et l’installation à Dolbeau-Mistassini représentent l'obligent à se faire des contacts pour décrocher un emploi. Habituée à vivre dans une grande ville, où l’anonymat est présent, elle avoue qu’elle doit maintenant s’habituer à se faire reconnaître sur la rue.

Interrogés sur un conseil à donner à de futurs participants à une telle émission, Maxim et Marie-Claude sont unanimes à dire : « Il ne faut pas y aller dans l’esprit de vivre une aventure pour grandir. Il faut être fort et savoir qui on est pour vivre pleinement une telle aventure ».

Pour Maxime et Marie-Claude Vol 920 aura été un changement majeur comme projet de vie.<@Rb>—<@$p>