Les vététistes originaires respectivement d’Alma et de Saint-Félicien, William Pilote et Victor Verreault, participeront du 16 au 23 mars, au Cape Epic, en Afrique, à une compétition se déroulant sur huit jours, et considérée comme étant le Tour de France du vélo de montagne.
Avec ses 600km et 16 000m de dénivelé positif, le Cape Epic est l’une des courses de vélo de montagne les plus difficiles au monde.
« Ça fait longtemps que j’ai envie de faire cette compétition, et l’objectif dans la vie c’est toujours de repousser nos limites. Et cette course, c’est exactement ça. Ce qui la rend si difficile, c’est le nombre de kilomètres à parcourir en si peu de jours, avec un aussi gros dénivelé positif, en plus de la chaleur. C’est une grosse charge de travail intense », commente William Pilote.
Pour Victor, qui avait annoncé sa retraite professionnelle l’été dernier, c’est un retour inattendu pour lui dans une compétition de ce calibre.
« Je ne pensais pas faire une aussi grosse compétition après avoir pris ma retraite ! Je pensais juste participer ici et là à quelques compétitions régionales ou provinciales. Mais quand William m’a parlé de ça, j’ai tout de suite embarqué. Je peux encore surfer sur ma forme physique, donc c’était le moment de le faire », raconte Victor.
Préparation
Les deux grands amis ont mis les bouchées doubles depuis le début de l’année afin d’être prêts pour ce gros défi. Ils ont participé dans les derniers mois à deux camps d’entrainement.
Le premier a eu lieu en janvier, où ils ont passé cinq jours en Arizona afin de tester leur forme physique ainsi que leurs vélos.
« C’était un bon test aussi de s’entrainer à la chaleur en Arizona, pour bien nous préparer à la chaleur de l’Afrique », souligne Victor Verreault.
En février, les coéquipiers se sont rendus en Floride pour un deuxième camp de 10 jours. Le volume d’entrainement et l’intensité ont été augmentés d’un cran lors de ce camp.
« Ç’a été un atout majeur de s’entrainer ensemble lors de deux camps comme ça, indique Victor. On a pu s’adapter l’un à l’autre et apprendre à mieux rouler ensemble. C’est super important, parce que lors de la compétition, nous n’aurons pas le droit d’avoir plus de trois minutes d’écart. »
Objectif
William et Victor se dirigent vers le Cape Epic avec le principal objectif de terminer la course.
« On ne se mentira pas, c’est une grosse charge, une grosse compétition. Ça ne sera pas facile, donc on se rend là-bas avec l’objectif de la terminer, et de ne pas se blesser. On veut se dépasser. Ensuite, quotidiennement, on va se fixer des plus petits objectifs ensemble selon les circonstances », complète William Pilote.