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Alma au front pour les routes en décrépitude

Le 16 août 2019 — Modifié à 09 h 57 min le 16 août 2019
Par William Fradette

Faute de subventions et de suivi par le gouvernement du Québec, la Ville d’Alma met son poids dans la balance pour améliorer le réseau routier de la MRC Lac-Saint-Jean-Est.

Le conseil de ville a adopté à l’unanimité une résolution demandant au gouvernement d’injecter les sommes nécessaires à la réfection de nombreuses voies publiques. Dans le cadre du Programme d’aide financière au redressement des infrastructures routières locales (PIIRL), les municipalités de Lac-Saint-Jean-Est devaient évaluer 25 % du territoire jeannois pour cibler les routes problématiques.

Les routes ainsi ciblées devaient être subséquemment soumises au Programme d’aide à la voirie locale (PAVL), pour recevoir des subventions provinciales importantes. Or, ce processus implique que les municipalités doivent soumettre leurs projets en concurrence les unes avec les autres. C’est donc Montréal et Québec qui ont obtenu la majeure partie de l’argent, car elles avaient la capacité de déposer les demandes plus rapidement que les petites villes.

Les municipalités concernées se retrouvent prises au dépourvu : l’enveloppe budgétaire du PAVL est vide malgré que ces dernières aient engagé des ressources considérables pour remplir les critères du gouvernement. De plus, elles ont perdu un temps précieux et leurs routes demeurent en décrépitude.

Les routes se dégradent

L’usure des chemins n’a évidemment pas pris de pause cet hiver. L’état des routes ciblées, telles que la rue Melançon ou la route du Lac, s’est aggravé pendant l’attente des sommes nécessaires à leur réfection, si bien qu’Alma et d’autres villes ont dû se résigner à commencer les travaux sans les montants escomptés.

C’est en soutien aux municipalités moins aisées de la MRC que la résolution s’inscrit.

« Plus ça se dégrade, plus ça coûte cher, et on doit dénoncer l’inaction », a déclaré la conseillère Sylvie Beaumont, lorsqu’interrogée par Le Lac-St-Jean.

En mai dernier, la MRC Lac-Saint-Jean-Est avait adopté semblable résolution.

« On demandait au gouvernement de remettre de l’argent dans le PAVL, mais aussi de réserver un pourcentage des subventions pour les régions ; on n’a pas eu de nouvelles d’eux », a confié le préfet André Paradis, également maire de Saint-Henri-de-Taillon.

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