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Approche commune : Nicol Tremblay veut dissiper les inquiétudes

Le 23 octobre 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 23 octobre 2014
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APPROCHE COMMUNE. Ancien maire de la Ville d'Alma et criminaliste de profession, Me Nicol Tremblay est depuis le mois dernier le représentant des régions dans le cadre des négociations du traité des revendications territoriales entre les Premières Nations, le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec.

Depuis le début des années 2000, les démarches ont été entreprises entre les différents négociateurs en chef de chacun de ces groupes. Une première ébauche de traité a été élaborée, mais il reste maintenant plusieurs points à préciser, notamment en ce qui concerne l'agrandissement du territoire de la Communauté de Mashteuiatsh, où plusieurs propriétaires s'opposent à l'intégration de leur propriété.

«Dans tout ce processus de traité sur des revendications, il y a trois négociateurs en chef, soit l'un pour le gouvernement fédéral, l'un pour le gouvernement du Québec et l'un pour les trois Premières Nations concernées soit de Mashteuiatsh, Essipit et de Nutashkuan. Il y a eu des mémoires qui ont été exposés pour en venir finalement à une ébauche de traité. Pour le gouvernement du Québec, il fallait un lien au niveau de la population et ce lien c'est celui du représentant des régions qui devient en quelque sorte une courroie de transmission entre les citoyens et le gouvernement et le gouvernement et les citoyens et ce, de façon neutre», résume Me Nicol Tremblay.

Déjà plusieurs rencontres

La première tâche du nouveau représentant des régions a été de s'approprier le traité des revendications territoriales afin de bien comprendre toute sa mécanique et les diverses obligations entre les parties concernées. «Et contrairement aux craintes manifestées par certains propriétaires de terrains du secteur de Roberval, il est faux de prétendre que les autochtones sont les seuls à pouvoir compter sur des juristes dans leurs pourparlers, puisque le gouvernement du Québec a également ses juristes dans cette démarche», précise Me Nicol Tremblay.

Depuis le début de son mandat, le nouveau représentant des régions a réalisé plusieurs rencontres notamment avec le maire de la Ville de Roberval, Guy Larouche, et quelques rencontres avec des représentants des familles touchées par le processus. Les rencontres se poursuivent au cours de la prochaine semaine.

Plusieurs ont manifesté des craintes quant au délai de 2015 pour l'adoption définitive du traité. Or, il est appert que dans le processus, il y plusieurs autres étapes à franchir à la suite d'une entente commune entre tous les comités, et l'adoption de la Loi. Il doit y avoir l'approbation par Québec et par Ottawa, mais avant cela, l'approbation des trois conseils avec un processus de consultation de leurs populations respectives. Selon les dernières informations, le processus devrait se conclure au cours des cinq prochaines années.

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