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David accueille les membres du Club Ayrshire

Le 09 avril 2013 — Modifié à 00 h 00 min le 09 avril 2013
Par Karine Desrosiers

Vendredi dernier, une centaine de producteurs et de curieux ont rendu visite à David Gagnon, propriétaire de la Ferme du Harfang du rang St-Louis, secteur St-Cœur-de-Marie. À 23 ans, David est l'un des plus jeunes producteurs de la région, biologique de surcroit. Il accueillait ainsi les membres du Club Ayrshire Saguenay—Lac-Saint-Jean, dans le cadre d'une journée porte ouverte.

Il y a quatre ans, David faisait l'acquisition de la ferme de son père Jean-Rock Gagnon, grâce notamment à une aide financière à l'établissement.

Diplômé du programme Gestion et exploitation d'entreprise agricole du Collège d'Alma, David a décidé de prendre la relève de son père et surtout, de poursuivre dans le domaine de la production biologique.

En 2004, la ferme obtenait officiellement son accréditation biologique au niveau de ses champs et en 2006, c'est l'ensemble du troupeau qui obtenait cette même certification, lui permettant ainsi de produire et de vendre à la laiterie Nutrinor quelque 135 000 litres de lait bio à chaque année.

« Pour les champs, c'est zéro engrais chimiques et zéro pesticide. Pour le troupeau, c'est une alimentation qui provient exclusivement de nos champs, zéro antibiotiques et l'été, nos vaches se retrouvent au pâturage », résume David Gagnon pour expliquer les grandes lignes de la certification bio.

Au Saguenay—Lac-Saint-Jean, ils sont moins de 15 producteurs bios accrédités et David est particulièrement fier de cette cote.

Il prend un soin particulier de son troupeau et a amorcé un programme de remplacement de ses bêtes avec une génétique de haute qualité qu'il développe avec les experts dans le domaine.

« Présentement, j'ai ma meilleure vache qui est classée excellente, j'en ai six très bonnes, huit bonnes plus, une bonne et trois non classifiées. D'ici quelques années, mon troupeau sera totalement classifié », lance David avec fierté.

Sa meilleure vache, Tina, devrait d'ailleurs donner naissance bientôt à son 5e rejeton, avec huit chances sur dix que ce soit une génisse, ce qui viendra une nouvelle fois améliorer le troupeau.

David sait dans quoi il s'engage, travaillant sur la ferme familiale depuis son enfance. Les heures ne lui font pas peur et le fait qu'il soit dans la classe biologique constitue pour lui une belle fierté. Certes, le rendement laitier du troupeau est moins élevé qu'une production normale, cependant, la plus-value que représente le lait biologique sur un marché en pleine croissance constitue à ses yeux un gage d'avenir pour sa petite ferme.

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