Actualités

Temps de lecture : 1 min 24 s

DPJ: Plus de signalements dans la région qu'ailleurs au Québec

Le 15 juin 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 15 juin 2015
Par Karine Desrosiers

BILAN. Le plus récent rapport, rédigé par la direction de la protection de la jeunesse (DPJ), indique que 86 861 signalements ont été traités par l'organisme en 2014-2015, dont 4 847 au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Une augmentation de 7,4 %, dans la région, comparativement à l'année précédente.

Selon Sophie Turgeon, cadre supérieur aux services jeunesse, cette hausse pourrait s'expliquer par le fait que la population est plus sensibilisée à la sécurité des enfants et que la maltraitance est maintenant mieux décelée.

«Chaque jour, les intervenants en protection de la jeunesse du Saguenay-Lac-Saint-Jean reçoivent, en moyenne, 13 signalements d'enfants. Parmi les 4 847 plaintes reçues, seulement 30 % d'entre elles ont été retenues. Il faut dire que, c'est au Saguenay-Lac-Saint-Jean où le taux de dénonciation est le plus élevé».

Négligence

Les 1 152 enfants, qui ont fait l'objet d'au moins un signalement en 2014-2015, ont été victimes, entre autres, de négligence, de risques sérieux de négligence, de mauvais traitements psychologiques, de troubles de comportement et d'abus physiques.

«Depuis la mise en place de la Loi sur la protection de la jeunesse en 1979, les signalements ont connu une hausse de 189 %. Nous pouvons, donc, clairement affirmer que la maltraitance mérite toute notre attention», indique, pour sa part, Sonia Boivin, directrice de la protection de la jeunesse.

Arrivée du CIUSSS

Le directeur général adjoint aux programmes sociaux et de réadaptation du Centre universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Marc Thibeault, s'est fait rassurant quant à l'arrivée d'une nouvelle structure dans le secteur de la santé.

«La santé mentale, les dépendances et les services jeunesse seront, dorénavant, chapeautés par une même organisation (CIUSSS). Cela facilitera le travail sur le terrain et tous les intervenants auront accès aux dossiers. Pour les jeunes, l'accès aux services sera beaucoup plus facile».

Rappelons que pour le moment, les compressions annoncées par le gouvernement du Québec touchent principalement le côté administratif. Donc, même si les signalements augmentent dans la région, les intervenants sont en mesure de répondre à la demande.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES