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La campagne « Entreprises » vise 8000 $ et même 10 000 $

Le 10 décembre 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 10 décembre 2014
Par Karine Desrosiers

FINANCEMENT. Hugues St-Laurent et sa conjointe Caroline Martel, propriétaire de huit restaurants Thaï Express et Sushi Shop dans la région, sont les parrains d'honneur de la campagne de financement annuelle volet « Entreprises », du Comité du travail de rue d'Alma. L'objectif est de 8000 $ mais Hugues St-Laurent demande aux gens d'affaires d'indexer leurs dons et il aimerait bien recueillir 10 000 $.

« Aujourd'hui, quand on regarde autour de nous, tout est indexé. Pourquoi, au lieu de donner 100 $, les gens ne donneraient-ils pas 120 $ ou encore 20 nouvelles entreprises qui participeraient », lance d'un trait Hugues St-Laurent.

Ainsi, une lettre cosignée par les deux parrains d'honneur vient d'être envoyée à de multiples entreprises du secteur Lac-St-Jean-Est au nom du Comité du travail de rue d'Alma et qui sollicite leur appui afin de soutenir ce service essentiel pour notre communauté. Les entreprises sont donc invitées à faire un don et de faire parvenir un chèque de 100 $ au nom de l'organisme.

Bon an, mal an, cette campagne permet de recueillir quelque 8000 $ et c'est l'objectif fixé pour cette année encore, en tenant compte des difficultés économiques du moment.

Hugues St-Laurent et Caroline Martel souscrivent à cette cause étant eux même des gens qui ont des valeurs communes au travail de rue et qui sont très impliqués dans leur milieu.

Notamment, à l'intérieur de leurs huit établissements de restauration, ils ont eu le loisir de souvent venir en aide à des jeunes en leur offrant la chance d'occuper un emploi.

« Notre mandat à moi et Caroline, ce sera de sensibiliser les gens à la cause. La grosse responsabilité, ce sont eux qui l'ont, les travailleurs de rue. La moindre des choses pour nous, comme gens d'affaires, c'est de mettre notre nom sur une cause et de sensibiliser les gens pour permettre que notre tissu social s'améliore de jour en jour avec des intervenants comme ça. C'est notre futur qu'ils ont entre les mains », souligne d'un trait Hugues St-Laurent.

Caroline Martel, responsable des ressources humaines dans ses établissements, ajoute pour sa part l'importance de faire confiance à ces jeunes qui en bout de ligne, le rendent bien.

Le travail de rue est un service de première ligne qui aide les jeunes et les adultes au quotidien dans leurs milieux de vie. Les intervenants ont comme mandat principal d’aider les jeunes 12-35 ans qui sont aux prises avec des difficultés personnelles ou encore avec des problèmes reliés à la toxicomanie, le décrochage scolaire, la violence, la pauvreté, etc.

Le travailleur de rue assure non seulement un réconfort ponctuel mais un accompagnement nécessaire vers les ressources spécialisées.

Tout l’argent recueilli dans le cadre de cette campagne permettra de consolider le travail des intervenants sur le terrain et aussi de prévenir différentes problématiques que vivent les jeunes dans leur cheminement vers la vie adulte.

Le Comité du travail de rue d’Alma est reconnu comme organisme de bienfaisance et peut émettre des reçus pour fins d’impôts, sur demande.

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