Le jeu de mots est facile mais combien approprié pour la situation. Une nouvelle fois, le bateau-croisières La Tournée risque de faire bien des vagues au cours des prochains mois. Les élus devront « naviguer » entre plusieurs solutions dont abandonner ce service touristiques ou « engloutir » un autre 200 000 $ pour remettre à niveau ses moteurs pour propulser un service de croisière qui attire de moins en moins de clients.

L’automne dernier, Transport Canada qui inspecte à chaque année La Tournée a avisé Ville d’Alma que les trois moteurs, vieux et polluants, devaient être modernisés, voire remplacés par une nouvelle technologie.

Remonter ces trois moteurs pourrait coûter au bas mot 175 000 $ alors qu’en installer un nouveau moderne et performant pourrait commander une dépense de plus de 200 000 $, sans compter les délais de réalisation du projet, autant pour la rénovation que le remplacement des moteurs.

Le maire Marc Asselin rappelle que ce bateau fait partie du marketing du complexe touristique de la Dam-en-Terre depuis plus de 30 ans et constitue à lui seul un produit d’appel.

Cependant, tous les éléments seront mis dans la balance pour analyser froidement le dossier.

Certes, partout au Québec où il y a un lac d’importance, on retrouve un bateau-croisière.

Dans le cas de la Dam-en-Terre, depuis quelque 10 ans, la fréquentation de La Tournée est en chute libre pour atteindre quelque 5000 voyageurs en 2011, un nombre insuffisant pour rentabiliser cet investissement et le rendre viable.

En plus des moteurs, le bateau La Tournée a également besoin d’une sérieuse cure de rajeunissement de son intérieur qui ressemble davantage à un « autobus scolaire » moyenâgeux qu’à un autobus long courrier moderne et confortable.

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