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Les séquelles de l'intimidation peuvent durer jusqu'à l'université

Le 05 septembre 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 05 septembre 2016
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L'intimidation subie pendant l'enfance inflige aux filles un traumatisme psychologique à long terme similaire à celui associé aux agressions sexuelles ou physiques graves, selon une nouvelle étude réalisée auprès d'étudiants universitaires.

L'enquête menée auprès de quelque 500 étudiants révèle que les séquelles de l'intimidation peuvent perdurer pendant des années et nuire à la santé mentale des victimes jusqu'au début de l'âge adulte.

 

Les participants ont été questionnés relativement aux expériences traumatisantes qu'ils pouvaient avoir subies entre leur naissance et l'âge de 17 ans, qu'il s'agisse de vols, d'agressions, d'intimidation ou de violence domestique. Ils ont aussi été interrogés concernant des problèmes psychologiques comme la dépression, l'anxiété et l'état de stress post-traumatique (ESPT).

 

Les étudiants qui ont révélé avoir été intimidés pendant leur enfance ont témoigné de niveaux nettement plus élevés de problèmes mentaux que les autres; le lien entre l'intimidation et l'ESPT était ainsi plus fort que celui entre l'ESPT et n'importe quel autre traumatisme. Les femmes intimidées, entre autres, témoignaient de niveaux beaucoup plus élevés de dépression, d'anxiété et d'ESPT que les hommes.

 

Les conclusions de cette étude sont publiées en ligne par le journal scientifique Social Psychology of Education.

 

La Presse canadienne

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