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L’histoire derrière Trimoz Technologies

Yohann Harvey Simard
Le 26 novembre 2021 — Modifié à 08 h 51 min le 26 novembre 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Une idée et beaucoup de détermination, c’est tout ce qu’il aura fallu au fondateur et directeur général de Trimoz Technologies, Stéphane Lajoie, pour faire naître une entreprise qui rayonne  aujourd’hui dans tout le Québec.

Tout commence en 1997 lorsque Stéphane Lajoie démarre l’entreprise, qui à l’époque se nomme Agricom. Il travaille alors à la ferme familiale dont il est appelé à prendre la relève à Saint-Bruno.

Baignant dans le domaine de l’agriculture et voyant le fort potentiel de l’Internet, lui vient l’idée de concevoir un logiciel permettant de faciliter la gestion et la commercialisation du matériel génétique.

Il s’adjoint à un programmeur-analyste pour développer son projet. Révolutionnaire en son temps, le logiciel ne tarde pas à susciter beaucoup d’intérêt, assez pour qu’en 2006, Stéphane Lajoie quitte la ferme familiale pour se consacrer à plein temps à son entreprise.

Fort des nombreux partenariats qu’elle a noués au fil du temps, Agricom fera éventuellement affaire avec le système de santé québécois, qui a besoin de son expertise pour endiguer la crise de la grippe H1N1 de 2009.

Ayant largement diversifié son champ de compétences en cours de route, Agricom est rebaptisée Trimoz Technologies et délaisse progressivement la santé animale pour la santé humaine.

Petit train va loin

Aujourd’hui, la réputation de l’entreprise almatoise n’est plus à faire, elle qui compte désormais une vingtaine d’employés, dont certains sont même basés au Mexique et au Maroc.

« Tout le monde est en télétravail. Il y a certains de mes employés que je n’ai jamais vus de ma vie », affirme Stéphane Lajoie, expliquant que ce modèle d’entreprise lui permet entre autres de défier la pénurie de main-d’œuvre.

Parmi ses réalisations, Trimoz Technologies peut notamment s’enorgueillir d’avoir fait un sans-faute dans la gestion de la prise de rendez-vous pour la vaccination contre la COVID-19, son plus récent mandat. Et la commande n’était pas facile.

« C’était comme changer un moteur d’avion en plein vol. Et qui plus est à plusieurs reprises », illustre Stéphane Lajoie, citant les mots d’une sous-ministre.

Tour de force technologique

Complexe dès le jour un, la prise de rendez-vous sur Clic Santé a nécessité une multitude d’ajustements en cours de route.

Une foule de variables entraient en ligne de compte, telles que l’approvisionnement en vaccins, les capacités des différents centres de santé et l’ajout des pharmacies à l’effort de vaccination.

Quoi qu’il en soit, l’entreprise a atteint son objectif le 3 juin 2021, soit de permettre la vaccination de 75% de la population adulte, ce qu’elle réussit à faire presqu’un mois avant la date butoir, qui avait été fixée au 26 juin.

 

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