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MRC de Lac-Saint-Jean Est : En 2020, il faut que le gouvernement du Québec bouge

Janick Émond
Le 17 janvier 2020 — Modifié à 11 h 46 min le 17 janvier 2020
Par Janick Émond - Journaliste

Le préfèt André Paradis se dit fier du bilan accompli par la MRC en 2019, mais il demeure sur son appétit quant à la collaboration du gouvernement du Québec dans certains dossiers.

La MRC avait annoncé en 2018 son intention d’agrandir le Parc industriel secteur Sud à Hébertville-Station afin d’accueillir davantage de grandes entreprises. Seul hic, la loi 132 visant à protéger les milieux humides, en vigueur depuis septembre 2018, est venue contrecarrer le plan de développement.

En effet, cette loi force les promoteurs à payer des compensations financières lorsqu’elles souhaitent implanter des projets dans des milieux humides.

« Cette loi, c’est négatif au niveau de la MRC, c’est négatif au niveau des municipalités, c’est même négatif au niveau des citoyens qui ont des plans de développement. Rendus là, on est aussi bien de fermer le Saguenay-Lac-Saint-Jean au grand complet. Il y a l’eau partout, ici! », ironise-t-il.

Compensations

André Paradis exige également du gouvernement du Québec que le Club de Golf Lac-Saint-Jean obtienne des compensations financières. Selon lui, les retards accumulés dans le projet de l’agrandissement du Parc national de la Pointe-Taillon ont fait diminuer l’achalandage au cours de l’été 2019.

« C’est un projet provincial qui demandait à notre club de golf – qui d’année en année a déjà de la difficulté à arriver – de faire un effort supplémentaire pour que ce projet se réalise. C’est clair qu’il y a eu des impacts négatifs sur sa saison », déplore celui qui est également maire de Saint-Henri-de-Taillon.

La MRC a également annoncé en 2019 un projet d’investissements de 16,4 M$ pour la Véloroute des bleuets. Le gouvernement fédéral a déjà annoncé sa participation. Cependant, rien ne semble bouger du côté de Québec.

Collaboration

André Paradis se dit tout de même satisfait du travail accompli par la MRC et souligne l’excellente collaboration qu’il entretient avec les élus, dont les députés Éric Girard et Alexis Brunelle-Duceppe. Pour la prochaine année, il entend mettre l’effort sur la concertation, tel qu’il le fait depuis son entrée en poste en 2009.

« La MRC, ce n’est pas le sud, le centre et le nord. Ce qui est bon pour le territoire, on le fait, peu importe où ça tombe. Depuis mon premier mandat, l’ouverture de l’ensemble des élus a fait en sorte qu’on a eu de bons résultats. Et on va continuer dans ce sens-là. », conclut-il.

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