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N’attaque pas Alma qui veut : Le maire Marc Asselin contient difficilement sa colère

Janick Émond
Le 29 novembre 2019 — Modifié à 15 h 20 min le 29 novembre 2019
Par Janick Émond - Journaliste

Le maire Marc Asselin a fait une sortie en règle contre la revue L’Actualité qui a classé Alma au 90e rang des villes de plus de 10 000 habitants, dans son récent Palmarès des villes où il fait bon vivre au Québec.

Profitant de la séance publique du conseil municipal, Marc Asselin n’a pu s’empêcher de livrer ses états d’âme. Douze jours après la parution du Palmarès, le maire l’avait toujours en travers de la gorge.

Immédiatement et après avoir entendu les rapports et bilans plus que positifs livrés par les conseillers sur les divers comités de Ville d’Alma, Marc Asselin a saisi la balle au bond.

« C’est un baume sur les plaies de l’évaluation et de l’estimation de la revue Actualité de Montréal, les Maclean's de Toronto, qui prennent un malin plaisir à démolir la qualité de vie en région. Ça va à l’encontre du pointage qu’on nous a donné dans cette estimation-là. On manque totalement de respect des régions ».

Tout en égratignant une ville comme Montréal qu’il accuse de dormir dans le ciment et le béton, le maire a défendu bec et ongles la qualité de vie de sa ville et ses nombreux services.

Ça ne reflète pas la réalité

« Nous n’avons aucun complexe à avoir avec les grandes villes. On nous donne de petits points parce qu’on n’a pas d’autobus ou de métro alors qu’on dispose d’un service extraordinaire de Taxibus. C’est renversant. Je préfère de beaucoup me fier aux rapports de nos spécialistes, de ce qu’on fait ici en investissements, la qualité de vie qu’on a », a pesté le maire d’Alma.

Il s’indigne encore plus de voir la cote que L’Actualité a donnée à sa ville, alors que le  gouvernement du Québec a octroyé cinq fleurons à Alma pour sa qualité de vie.

« Je suis abonné à cette revue-là. Je l’ai jetée dans les poubelles, mais c’est pas suffisant. J’aurais dû me mettre au milieu du centre-ville et la mettre en feu devant les caméras ».

Le maire a conclu : « Ça m’a fait du bien d’en parler. J’ai eu une montée de testostérone ».

Rappelons que les villes étaient évaluées sur différents facteurs, notamment l’accessibilité, le transport, la démographie, la criminalité, l’implication, l’économie, etc.

Dans la région, Saguenay occupe le 83e rang de ce palmarès, devant Saint-Félicien (86e), Roberval (83e), Alma (90e), Roberval (92e) et Dolbeau-Mistassini (100e).

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