L’école secondaire Curé-Hébert est en liesse depuis quelques jours alors que s’amorcent les festivités entourant le 50e anniversaire de l’institution. Sous le thème « Curé-Hébert… fière de son histoire ! », différents événements entourant la célébration culmineront vers le 18 mai prochain avec le Gala des anciens. Plus de 5000 jeunes du secteur Sud ont fréquenté cet établissement.
L’actuel directeur de l’école, René Simard, a réuni des parents, élèves et membres du personnel afin de former le Comité des fêtes. Depuis octobre dernier, ils travaillent sur le projet.
D’abord, le 8 janvier dernier, lors de l’accueil des élèves au retour du congé des Fêtes, on a lancé à l’interne les festivités avec le service d’un gâteau anniversaire et la divulgation de la programmation. On a notamment lancé le calendrier des fêtes qui relate en photos, à chaque mois, les éléments de l’école.
Maurice Savard qui a enseigné l’éducation physique pendant quelque 32 ans à Curé-Hébert agira à titre de président d’honneur.
Jeudi dernier, en signe d’appartenance à leur école, les quelque 350 élèves et membres du personnel ont participé à une sculpture humaine où l’on a formé les chiffres 5 et 0 afin de former la photo de la page Une illustrant le chiffre magique de cet événement.
Exposition et gala
Au cours des prochaines semaines, on va bâtir une exposition progressive qui racontera en textes et en photos la petite histoire de l’école Curé-Hébert.
Pour s’inspirer, on a d’ailleurs puisé largement dans un document intitulé « Histoire de l’instruction et de l’éducation Hébertville 1856-1988 » rédigé par Huguette Guérin qui a enseigné les arts plastique pendant plus de 30 ans à Curé-Hébert.
On y apprend notamment qu’en 1960, une nouvelle commission scolaire avait été créée à Hébertville avec Wilbrod Dufour à la présidence, secondé du docteur Léonce Potvin, de Rosario Martel, Ludger Larouche et Donckin Simard.
Ils ont pavé la voie à la construction de cette nouvelle école dédiée pour les filles.
Pour le 1er septembre 1962, on devait livrer l’aile du côté de la rue Villeneuve, le gymnase, l’entrée principale et la résidence des religieuses. La construction complète devait être prête pour le 1er janvier 1963.
Il en a coûté 1 040 000 $ pour l’ensemble du projet, ce qui a l’époque était une somme gigantesque.
Le 10 septembre 1963, le conseil des commissaires décide que la nouvelle école porterait le nom de Curé-Hébert en l’honneur du fondateur de la municipalité d’Hébertville.
À cette époque, avec ses 27 salles de classe, son laboratoire de chimie et d’arts plastiques, sa bibliothèque, son amphithéâtre et son gymnase, l’école Curé-Hébert a été pendant plusieurs années l’école la plus moderne de la région.
Ces événements historiques et l’histoire qui va en découler seront relatés dans le cadre de cette exposition.
D’ailleurs, un concours historique est lancé via le calendrier des fêtes. Sur la photo de la première pelletée de terre, en 1962, on retrouve 13 personnalités de l’époque. Il faut en identifier au moins six pour ainsi remporter une paire de billets pour le souper gastronomique du Gala du 18 mai prochain.
Cette journée sera marquante avec une portes ouvertes, de 14 h à 17 h où le public en général et surtout les anciens élèves, pourront visiter l’école et l’exposition.
Le tout culminera par le Gala des anciens qui réservera deux moments forts. D’abord, on soulignera quelque 50 personnalités, des élèves qui ont fréquenté l’école Curé-Hébert et qui se sont démarqués dans les différentes sphères de la société.
À ce sujet, le comité organisateur aimerait recevoir les propositions du public. On peut le faire par écrit à l’école ou par courriel au recepch@cslacst-jean.qc.ca
Il y aura également une activité Place aux artistes, alors que d’anciens élèves viendront faire part de leur talent.
Pour tous les détails de ces événements et pour d'autres nouvelles, visitez régulièrement le www.lelacstjean.com ou inscrivez-vous à notre envoi quotidien.—
