Importuné par le va-et-vient lié au présumé commerce de la drogue devant son commerce au centre-ville, l'entraineur-chef du Club de boxe Pro Am, André «Rocky» Poulin, a demandé au conseil de ville d'Alma des solutions.

Rocky Poulin affirme que le commerce de la drogue nuit à son entreprise. Selon lui, il n'est pas rare de voir des gens consommer de la marijuana et de la cocaïne dans leur véhicule.

Trois enfants ont abandonné leurs cours cet automne parce que leurs parents voyaient d'un mauvais œil l'environnement du Club situé au 433, rue Collard, juste en dessous du bar Le Crosby.

Pour améliorer sa situation, l'entraîneur-chef croit qu'il lui faudrait quelques stationnements privés devant sa vitrine afin de contrôler les individus qui utilisent ces espaces. En attendant d'avoir une autorisation de Ville d'Alma, il a placé une affiche pour réserver lui-même les stationnements.

«Moi j'offre de bons services et si on me prive des stationnements pour avoir le contrôle, je perds de la clientèle», a soutenu Rocky Poulin lors de la période de question du conseil municipal mardi soir. Il affirme avoir fait une demande pour avoir des stationnements il y a un mois et il attend toujours une réponse.

M. Poulin a déjà contacté les policiers pour leur décrire les allers et venues dont il est témoin quotidiennement. Le maire d'Alma, Marc Asselin, lui a assuré que le sujet serait abordé lors du prochain comité de gestion avec le commandant de la Sûreté du Québec.

En ce qui concerne les stationnements, les conseillers municipaux Frédéric Tremblay et Pascal Pilote ont soutenu que ce serait pratiquement impossible pour lui d'avoir des stationnements privés à moins d'être propriétaire des stationnements. La réglementation est stricte en ce qui concerne ce sujet, surtout au centre-ville.

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