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Serviettes Solem: l'histoire derrière le succès

Yohann Harvey Simard
Le 13 juillet 2021 — Modifié à 19 h 49 min le 13 juillet 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Hébertville - Des serviettes qui sèchent rapidement, Marie-Hélène Doucet et Mylène Lessard en ont fait un gagne-pain. Les deux entrepreneures s’apprêtent même à s’offrir de nouveaux locaux pour répondre à la demande de leur entreprise Serviettes Solem.

« Ça va très bien, on a eu une très bonne croissance au cours des dernières années! », affirme la copropriétaire de l’entreprise de serviettes en microfibre Marie-Hélène Doucet.

Pour preuve, les « sœurs de cœur », comme elles se plaisent à le dire, travaillent maintenant à temps plein dans leur entreprise. Un rêve qu’elles chérissaient depuis l’enfance.

« On a la passion entrepreneuriale depuis qu’on est toutes jeunes. On s’est toujours dit,     “un jour, on va partir notre propre entreprise”. »

Petit train va loin, car les deux entrepreneures en sont aujourd’hui rendues à acheter leur premier local commercial. Situé au 220 rue Turgeon à Hébertville, il s’agit du bâtiment anciennement connu sous le nom de Tremblay Assurance.

Trois employés seront à la tâche dans ce qui sera au départ l’entrepôt de l’entreprise. Il n’est pas exclu d’y déménager les bureaux éventuellement, alors que le plan de croissance de l’entreprise prévoit que « l’équipe et les locaux vont grandir assez rapidement. »

De 12 000 serviettes vendues l’an passé, les deux entrepreneures veulent cette année passer à 23 000.

Détermination

Trouver le bon créneau n’aura toutefois pas été chose simple pour les deux entrepreneures. Plusieurs tentatives infructueuses se sont succédées jusqu’au jour où, lors d’une escapade en camping, elles crièrent finalement eurêka!.

« Sur un voyage de dix jours, il a plu huit jours. On était complètement découragées par nos serviettes qui tardaient à sécher », expliquent-elles. Serviettes Solem allait bientôt naître.

À tout problème sa solution

Faites entièrement en microfibre, les serviettes Solem sèchent en un rien de temps.

« Les enfants qui prennent dix serviettes dans une journée, c’est fini! », lance en riant Mylène Lessard.

De plus, contrairement à ce qui se faisait déjà sur le marché, elles se distinguent par leur large gamme de couleurs et de motifs.

« On s’est dit que nous, nos serviettes, on allait les rendre joyeusement colorées! »

Munies d’une petite poche de rangement, elles sont également très pratiques, ajoute Marie-Hélène Doucet.  « On fait dans ce qu’il y a de plus compact ».

Linges à vaisselle et serviettes démaquillantes en microfibre ont aussi été commercialisés par l’entreprise. Les produits sont distribués dans plusieurs points de vente au Québec et disponibles sur la boutique en ligne de l’entreprise.

Coup d’éclat à la Dam-en-Terre

Par ailleurs, c'est hier que Serviettes Solem lançait sa nouvelle collection de serviettes Signature. Loin d’être banales, elles arborent les œuvres de l’artiste peintre de Normandin, Laurie Marois.

« Nous, on l’aime d’amour [Laurie Marois], on la suit depuis ses débuts. Elle est extrêmement talentueuse et elle a une belle notoriété », affirment d’emblée les copropriétaires de l’entreprise Marie-Hélène Doucet et Mylène Lessard.

Pour l’artiste comme pour les entrepreneures, un tel partenariat était l’occasion rêvée de faire rayonner la région.

« Quand on a approché Laurie, elle a tout de suite embarqué à fond dans le projet! Nous, on est fières de notre région. Alors, l’idée c’est de la mettre de l’avant en travaillant tous ensemble », explique Marie-Hélène Doucet.

C’est ainsi que les serviettes de Solem serviront de canevas à quatre des œuvres de Laurie Marois. Elles seront bientôt disponibles au www.solem.ca.

Un lancement de haute voltige!

Si les nouvelles serviettes de Solem ne sont pas banales, il en allait assurément de même pour leur lancement.

Le mise en scène était parfaite alors que la plongeuse de haute voltige Lysanne Richard s’est élancée d’une nacelle de 22 mètres de haut pour finir sa course dans les eaux du lac Saint-Jean à la Dam-en-Terre.

« Ç’a été un match parfait. Lysanne est connue beaucoup à travers le monde, mais peu au Québec. Elle vient de la région, et c’est d’ailleurs ici à Alma qu’elle a développé son goût pour le plongeon de haute voltige. »

Toujours dans l’optique de faire rayonner la région, Marie-Hélène Doucet ajoute qu’il était tout à fait naturel de faire de la plongeuse professionnelle leur ambassadrice.

 

 

 

 

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