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Sifflement des trains : Les citoyens de Riverbend en ont assez

Janick Émond
Le 24 juillet 2020 — Modifié à 12 h 34 min le 24 juillet 2020
Par Janick Émond - Journaliste

Le sifflement répété des trains qui circulent sur le pont ferroviaire de la Petite-Décharge a usé la patience des citoyens du quartier Riverbend, qui désirent que la situation cesse.

C’est que depuis peu, en raison de travaux qui ont lieu sur le pont ferroviaire en qustion, les trains de la compagnie Roberval-Saguenay ont modifié leurs heures de passage à 5h30 le matin, incluant les samedis et dimanches, ce qui réveille certains résidents.

Une pétition a été déposée à la direction générale de Ville d’Alma afin de faire cesser le sifflement des trains dans le quartier Riverbend. Ceci forcera la compagnie Roberval-Saguenay à effectuer une analyse du secteur afin de déterminer si, en tenant compte des règles de sécurité, il sera possible de mettre fin aux sifflets.

Selon le conseiller du quartier, François Carrier, le projet ne date pas d’hier. Il habite le secteur depuis 28 ans et des citoyens s’en plaignaient déjà à l’époque. Selon lui, la pétition a été signée par 90 % des résidents.

« C'était tombé dans l’oubli et dernièrement, il y a eu des travaux et les trains ont circulé plus tôt le matin. Ils ont aussi changé le train de tête, ce qui fait un peu plus de bruit. Les citoyens sont revenus à la charge. À partir de ce moment-là, on a fait signer un document pour démontrer l’intérêt de l’ensemble du quartier pour procéder au processus pour faire une demande », explique-t-il.

Procédure

Le niveau sonore d’un sifflet de train se situe généralement entre 96 et 110 décibels, ce qui équivaut au plus faible à une motocyclette et au plus élevé, à un concert rock. Tous les trains approchant un passage à niveau doivent l’utiliser.

Or, il existe une procédure permettant de l’abolir dans certains cas, où les sifflets deviennent désagréables pour les résidents. Un groupe de citoyens doit d’abord manifester son intérêt auprès de la municipalité par le biais d’une pétition, par exemple.

Prenant acte du document, la municipalité doit émettre un avis public et consulter la compagnie de chemin de fer qui elle, doit convenir si le secteur répond aux exigences relatives à l’abolition du sifflet.

Advenant le cas où les deux parties ne s’entendent pas, c’est au ministère des Transports du Canada de trancher la question.

Pas d’animosité

François Carrier affirme que tout le monde est de bonne foi dans le dossier. Il a notamment eu des discussions auprès de Produits forestiers Résolu, qui utilise également les tains de Roberval-Saguenay et assure qu’il n’y a pas d’animosité entre la compagnie et les citoyens.

Selon Ville d’Alma, une résolution proposant l’abolition du sifflet devrait être déposée à la prochaine séance du conseil municipal qui aura lieu le 3 août.

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