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Toujours pas d’internet haute vitesse…

Le 21 septembre 2019 — Modifié à 13 h 28 min le 21 septembre 2019
Par William Fradette

Métabetchouan─Lac-à-la-Croix appuie les associations de villégiateurs dans leurs démarches auprès des gouvernements et des compagnies pour accéder aux services d’internet haute vitesse, de téléphonie et de télévision filaires.

C’est un fait bien connu : la couverture internet rurale est passable sinon inexistante dans plusieurs chemins et rangs du Québec. La ville de Métabetchouan–Lac-à-la-Croix ne fait pas exception aux piètres statistiques en la matière.

Le 7 septembre dernier, le conseil municipal de Métabetchouan─Lac-à-la-Croix a pris la résolution d’appuyer les démarches de ses citoyens auprès des gouvernements et des compagnies. Elle espère faire bouger les entreprises et les gouvernements, en pleine période électorale.

Des programmes, mais pas de résultat…

Selon la Ville, la fibre optique sur le territoire est déployée en partie, mais sans pour autant être active. Les compagnies seraient en attente d’autres subventions pour compléter le déploiement et activer le service.

Depuis 2018, elles ont obtenu des subventions pour réaliser l’expansion de leur réseau, mais ce sont elles qui décident de leurs priorités. Les trois principales entreprises actives sur le territoire ont d’ailleurs cessé d’informer le public de leurs plans d’expansion.

Un enjeu qui date

En 2016, la Ville avait pris contact avec cinq compagnies, mais aucune n’avait sur la table de projets d’expansion de leurs réseaux. La valeur estimée des investissements approchait les 10 M$.

En 2017, des programmes gouvernementaux ont été mis sur pied pour étendre les réseaux, mais ils exigeaient que les demandeurs joignent à leur demande des devis technologiques et des études dispendieuses. Dans ce contexte, seuls ceux ayant déjà des projets élaborés ont pu déposer dans les délais.

Responsabilité des demandeurs

Appelé à commenter, le député Éric Girard était indisponible. Cependant, son bureau s’est contenté de rappeler la responsabilité des demandeurs de déposer des projets conformes. On a également réitéré la promesse 400 M$ faite par la CAQ qui sous-entend un investissement tout aussi grand de la part d’Ottawa.

Pour ce qui est du gouvernement fédéral, Richard Hébert a expliqué que l’objectif de brancher la 95 % des foyers et des entreprises d’ici 2026 tenait toujours. Confiant de l’atteinte des cibles, il n’avait cependant pas d’échéancier à offrir, puisque le Canada « est un grand pays ».

Internet est difficilement accessible en milieu rural.

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