Joseph-Éli Côté fêtait son 100e anniversaire le 30 juin dernier. Et même après un siècle passé sur Terre, l’homme s’accroche toujours autant à la vie.
Force est d’admettre que Fernand Côté a été doté d’une constitution robuste. Au cours des quatre dernières années, ce dernier s’est notamment relevé d’une fracture de la hanche, déjouant ainsi tous les pronostics médicaux.
« Mon médecin me disait que j’allais y passer, que je ne pouvais pas guérir de ça à mon âge. »
Qu’à cela ne tienne, Joseph-Éli Côté s’est remis de sa blessure. Il est ensuite retourné voir son médecin. « Je lui ai dit que c’était un charlatan! », lance-t-il sur un ton espiègle. « Ça fait cinq ans, et je suis toujours debout! »
Puis récemment, l’homme originaire de Métabetchouan-Lac-à-la-Croix a combattu, non pas une ni deux, mais bien trois infections à la COVID-19. Là encore, il a prouvé que son désir de vivre était plus fort qu’un virus.
Aujourd’hui, Joseph-Éli Côté est en maison de retraite, où il apprend à se réjouir des petites choses. Ce qui le pousse à se lever chaque matin, c’est son déjeuner, car, dit-il, « il n’y a rien comme un bon déjeuner ».
Bien que la vie active lui manque, le centenaire est reconnaissant d’avoir encore la chance de voir le soleil se lever, de même que de pouvoir passer du temps avec son fils Gilles Côté qui vient régulièrement lui rendre visite. Et d’un autre côté, Joseph-Éli Côté n’est pas non plus contre un peu de repos, lui qui a travaillé 20 ans comme cultivateur pour plus tard enfiler l’uniforme d’agent de sécurité, à titre de quoi il terminera sa vie professionnelle.