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Coopérative forestière de Girardville et Coopérative forestière Petit Paris

Une union pour faire face aux défis

Denis Hudon
Le 27 mars 2024 — Modifié à 07 h 49 min le 27 mars 2024
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

La Coop forestière de Girardville (CFG) et la Coop forestière Petit Paris de Saint-Ludger-de-Milot (CFPP) ont conclu une entente de partenariat d’affaires afin de gérer l’ensemble de leurs opérations. La nouvelle entité dont le nom sera bientôt dévoilé, prendra effet le 1er mai prochain.  

On se rappellera l’automne dernier l’acquisition de Reboitech par la CFPP qui devenait ainsi l’une des plus importantes entreprises sylvicoles de la province. Avec cette nouvelle association, la CFG et la CFPP détiennent chacune 50 % des parts de Reboitech.

« Ça faisait un bout de temps qu’on travaillait sur ce dossier. On réfléchissait pour trouver la meilleure formule. On met en commun le capital humain des deux organisations, avec plus de 800 travailleurs et un chiffre d’affaires qui dépasse les 100 M$. Les forces des uns et des autres sont mises ensemble. Les bonnes pratiques de chacune de nos organisations sont réunies », s’énorgueillit Stéphane Gagnon.

Ce dernier garde son titre de directeur général de la CFG, mais prend en plus la présidence de la nouvelle entité.

Même chose pour Alain Paradis, le directeur général de la CFPP, mais qui devient également le dg de la nouvelle organisation.

Plus d’outils dans un même coffre

Il est clair dans l’esprit des deux dirigeants que ce partenariat positionne stratégiquement l’organisation pour le futur, notamment en sylviculture.

« Je ne dirais pas qu’on est mieux outillé, mais c’est plus avantageux d’avoir maintenant nos outils dans le même coffre. Chacune de nos organisations a ses atouts, son expertise et ses forces. Avec ce partenariat, on va travailler ensemble », poursuit Stéphane Gagnon.

Celui-ci rappelle toutefois que chacune des organisations, y compris Reboitech, garde son indépendance en ce qui a trait à la direction de sa structure corporative. Quant aux filiales appartenant aux deux coopératives, dont la scierie Petit Paris (CFPP et Groupe Rémabec), elles ne sont pas touchées par cette entente de partenariat d’affaires.

Les enjeux et les défis de l’industrie sont grands et nombreux, particulièrement dans le contexte économique actuel, mais aussi avec les changements climatiques, les feux de forêt qui gagnent en intensité et en fréquence, les aires de protection du caribou et les impondérables liés au marché.

Pour Stéphane Gagnon, il va se développer une synergie avec ce partenariat qui permettra d’innover et de mettre encore plus à profit tout le savoir-faire des travailleuses et travailleurs.

« Je suis très confiant pour la suite des choses. On pense que notre modèle d’association est prometteur. On fait ça pour les bonnes raisons », conclut Stéphane Gagnon.

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