La Ferme laitière Gilbert & Fils, à Saint-Henri-de-Taillon, pourra agrandir son cheptel grâce à une nouvelle étable construite au coût de 950 000 $.
La construction de la nouvelle étable devrait s’achever au début du mois d’août. Elle servira à accueillir une soixantaine de jeunes bovins se trouvant actuellement dans l’étable principale, actuellement au maximum de sa capacité avec 200 têtes.
Les places libérées par le départ des jeunes spécimens vers la nouvelle étable seront comblées par des vaches laitières d’âge adulte au cours des cinq à dix prochaines années, indique Gino Gilbert, copropriétaire de la ferme familiale avec son frère Pascal.
Une fois le mouvement de bétail terminé, la ferme comptera environ 250 têtes, soit ce qui était prévu dans le plan de reconstruction de la ferme, victime d’un incendie en 2017. Gino Gilbert ajoute qu’il souhaite éventuellement agrandir son cheptel pour qu’il atteigne 350 vaches.
Moderne
C’est à l’image de l’étable principale, déclarée comme l’une des plus modernes au Québec au moment de sa construction, que la nouvelle étable a été construite. Elle est ainsi munie d’équipements à la fine pointe de la technologie de même que de murs pouvant s’ouvrir en période estivale. De plus, la division de l’espace y est faite de manière à offrir une grande liberté de mouvement aux vaches.
Pour Gino Gilbert, il était d’ailleurs important d’offrir un environnement optimal à ses jeunes spécimens.
« Les stalles sont séparées de sorte à séparer les groupes d’âge. Comme ça, on évite la compétition entre les vaches, parce que si tu mets une grosse vache avec une petite, il y a des chances que la grosse fasse mal à la petite. Donc, en séparant les enclos par groupes d’âge, les vaches sont toutes en sécurité et elles peuvent donc s’exprimer à leur plein potentiel. »
Augmentation de production
Actuellement, la Ferme Gilbert & Fils produit environ 11 200 litres de lait par jour. Une production qu’elle souhaite faire passer à 18 000 litres au courant des prochaines années.
Cette croissance sera rendue possible grâce à l’augmentation de la demande en lait au pays.
« Ce qui fait que je peux monter en vaches, c’est le fait que la demande en lait sur le marché provincial et national est en croissance. Et ça, ça fait en sorte qu’on peut se procurer un plus grand quota, parce que le quota global autorisé par la gestion de l’offre augmente pour répondre à la hausse de la demande. »
Parlant de gestion de l’offre, Gino Gilbert salue les efforts déployés par le Bloc Québécois et son député Alexis Brunelle-Duceppe pour la protéger à l’aide du projet de loi C-282, qui devrait bientôt être adopté.