Les poubelles ou le petit boisé au coin de la rue ne sont pas les meilleurs endroits pour disposer de son sapin de Noël naturel, rappelle l’Association forestière Saguenay-Lac-Saint-Jean dans le cadre de la 33e campagne Sapin du bon sens.
En effet, d’un point de vue environnemental, il est préférable d’apporter son sapin à l’écocentre le plus près de chez soi, où il pourra soit être transformé en paillis, en compost ou bien en énergie renouvelable via l’usine de cogénération de Saint-Félicien.
En ce sens, le but de la campagne Sapin du bon sens est simple: encourager la population à poser un geste écoresponsable durant la période des Fêtes en recyclant leurs arbres naturels une fois les célébrations terminées, indique Isabelle Tremblay, responsable des communications pour l’Association forestière SLSJ.
Depuis ses débuts, la campagne Sapin du bon sens a permis de revaloriser 181 000 arbres. Pour connaître les points de dépôt, rendez-vous sur les sites Internet des partenaires de la campagne, soit la Régie des matières résiduelles du Lac-Saint-Jean, la Ville de Saguenay ainsi que la MRC du Fjord-du-Saguenay.
Au-delà des sapins
Outre que de recycler son sapin, d’autres moyens s’offrent à la population pour réduire leurs déchets et contribuer à l’économie circulaire de la région. Les objets en bois, comme les meubles en bon état, peuvent aussi être apportés dans les quincailleries Réemploi + ou les friperies locales.
Isabelle Tremblay ajoute que « les familles peuvent aussi démanteler leurs vieux meubles pour ensuite s’amuser à bricoler des choses comme des décorations de Noël en bois. C’est une belle activité à faire en famille! » Elle précise qu’un patron pour la confection d’un sapin de Noël décoratif en bois est disponible sur la page Facebook de l’Association forestière SLSJ.
Quelques statistiques
L’Association forestière SLSJ profite par ailleurs de la campagne Sapin du bon sens pour mettre en lumière quelques statistiques.
On rappelle notamment qu’un sapin artificiel doit être utilisé pendant 20 ans pour compenser l’impact négatif sur l’environnement de sa fabrication et de son transport qui en l’occurrence, génèrent autant de CO2 qu’une voiture compacte qui parcourt 322 km.
À l’inverse, l’utilisation de 1 m³ de bois évite l’émission d’une tonne de CO2 comparativement à des matériaux issus du pétrole.