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Motoneige

Tous les sentiers du Club de motoneigistes Lac-Saint-Jean sont ouverts

Yohann Harvey Simard
Le 09 janvier 2025 — Modifié à 16 h 00 min le 09 janvier 2025
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Plus besoin de faire la danse de la neige: les généreuses précipitations des derniers jours ont permis au Club de motoneigistes Lac-Saint-Jean d’ouvrir l’intégralité de ses sentiers ce mardi.

Une excellente nouvelle pour le président du Club, Daniel Simard, qui garde encore en mémoire la saison désastreuse qu’ont connue les motoneigistes l’an dernier.

« À vrai dire, l’année passée, on n’en a à peu près jamais eu, de la neige. Il tombait quelques pouces de temps en temps, mais là, on a eu une vraie bonne bordée, ce qui nous permet de vraiment décoller notre saison, et avec de l’abondance. »

Diminution des droits d’accès

D’ailleurs, en raison des mauvaises conditions de l’an dernier, la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec a décidé de réduire le coût des droits d’accès aux sentiers de 20 $, alors qu’ils augmentent généralement de 10 $ à 15 $ d’une année à l’autre. Les droits d’accès ont ainsi été fixés à 415 $ cette année.

« Je pense que c’est une excellente décision. Avec la saison désolante qu’on a eue l’an dernier, ils [la Fédération] se seraient tiré une balle dans le pied. Là, ça l’a eu l’effet d’inciter le monde à prendre leurs cartes », commente Daniel Simard.

Droits de passage sur les terrains privés

Les nouvelles sont également bonnes en ce qui concerne les différents droits de passage sur les terrains privés.

Alors que l’an dernier, le Club avait des problèmes d’accès à Hébertville, Saint-Bruno, Labrecque, Lamarche et à Larouche, la plupart d’entre eux ont pu être réglés au terme de négociations pour la saison actuelle. Il arrive qu’il soit nécessaire d’acheter, parfois à des coûts élevés, les droits de passage sur certains privés.

Pour une permanence des droits de passage

Si tout va bien pour le moment, Daniel Simard plaide néanmoins pour plus de permanence relativement aux droits de passage, qui sont constamment à renégocier.

« C’est vraiment une épine qu’on a dans le pied. Il s’agit qu’un terrain change de propriétaire pour qu’on perdre notre droit de passage. Je pense qu’il faudrait que le gouvernement s’implique pour créer de la permanence et des droits acquis pour pas qu’on ait à argumenter toutes les années. »

 

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