L’humoriste, Yves P. Pelletier, sera de passage à Dolbeau-Mistassini et à Alma, les 29 et 30 mars prochains, pour y présenter son spectacle intitulé Moi?. Une occasion de découvrir l’univers de cet excentrique attachant qui n’hésite pas à se qualifier de bibitte.

TRIUM MÉDIAS lui a demandé de nous en toucher mot…

«Spontanément, les gens se disent: quelle drôle de bibitte. Ce show-là ne peut pas être plus emblématique de qui je suis. Je m’y interroge sur qui je suis, tout en demeurant dans l’humour et le divertissement», explique cet ancien membre du mythique groupe RBO.

Personnages

À travers ce premier one-man show, Yves P. Pelletier se fait plaisir, en abordant des sujets qui l’interpellent, mais aussi en assumant le rôle de plusieurs personnages, que l’on a appris à connaître depuis des années.

«J’aime me déguiser et écrire pour des personnages, autres que moi. Et en même temps, ces personnages, ils tiennent un peu de moi. Stromgol, c’est moi enfant et M. Caron, le vieux qui chiale sur tout, c’est moi de plus en plus!»

Cherze Siachon, ou encore le bulletin de nouvelles pour les sourds, sont d’autres personnages que le public pourra découvrir, ou redécouvrir, dans ce spectacle qui s’avère être moitié/moitié entre les personnages et le véritable Yves P. Pelletier.

Seul sur scène

Figure connue du paysage télévisuel québécois, Yves P. Pelletier n’en n’est pourtant qu’à son premier one-man show. À 57 ans, il a pris la décision de remonter sur scène, avec un spectacle qui lui est propre.

«C’est un concours de circonstances. J’avais écrit du matériel, au fil des ans, que je destinais à d’autres projets, des trucs plus personnels. Quand on est remonté sur scène, avec RBO, pour le spectacle des Tounes, j’ai réalisé à quel point ça m’avait manqué.»

Subitement, les textes qu’il avait lui ont semblé tout à fait pertinents, pour un spectacle sur scène.

«Avec RBO, on a fait beaucoup de scène, mais c’est la première fois que je vais à la rencontre de mon public à moi. Depuis que je suis petit, je suis une bibitte, alors j’essaye de la faire découvrir aux gens. C’est une folie qui est très accessible.»