ARTISANS. Patrick Fortier et Shirley Tremblay, propriétaires de l’entreprise Miel des Ruisseaux, ont rejoint la grande famille des économusées. L’inauguration avait lieu dans leurs nouveaux locaux le 22 juin dernier.
Au tout début, l’économusée devait être intégré à la boutique, mais les propriétaires ont fait volte-face et ont pris la décision faire les choses en grand en bâtissant un pavillon d’accueil de 22 x 26 pi spécialement pour le projet. Le tout a été amorcé il y a trois ans et totalise des investissements de plus de 200 000 $.
Ginette Tremblay, responsable du développement de la société des économusées, a travaillé de concert avec l’équipe de Miel des Ruisseaux afin d’en arriver à la concrétisation du projet. Le couple a d’ailleurs exprimé sa reconnaissance envers celle qui les a épaulés durant le processus de mise en place.
Histoire
« L’histoire des économusées a débuté en 1985 à Charlevoix. La fondation officielle de la société a eu lieu en 1992. Depuis, le concept a été exporté dans les provinces de l’Atlantique, en Colombie-Britannique, et sous peu, en Saskatchewan. Le nord de l’Europe a même emboîté le pas. La Suisse, la Norvège, l’Islande, le Groenland, l’Irlande, l’Irlande du Nord et les Îles Féroé possèdent maintenant ce type d’établissement », nous informe Carl-Éric Guertin, directeur général de la société du réseau Économusées.
Les artisans à l’avant-plan
Le but du réseau est de mettre en valeur le travail des entreprises à caractère artisanal, que ce soit au niveau des métiers d’art ou de l’agroalimentaire. « On veut montrer le savoir-faire de nos gens et favoriser la rencontre avec le public », ajoute Monsieur Guertin.
Fait intéressant, le Saguenay-Lac-Saint-Jean est la région où l’on retrouve le plus d’économusées avec un total de huit. —
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