Vendredi, 26 avril 2024

Économie

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Sous la protection de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité : Granicor cherche une solution et poursuit ses opérations

Janick Émond
Le 09 août 2019 — Modifié à 09 h 55 min le 09 août 2019
Par Janick Émond - Journaliste

L’entreprise Granicor de Saint-Gédéon qui s’est mise sous la protection de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité ces dernières semaines, est en mode de recherche de solution.

En attendant l’élaboration de sa proposition à venir pour ses créanciers, l’entreprise spécialisée dans la taille et le commerce de granit poursuit normalement ses opérations.

« Ce n’est pas la première crise ni les premières difficultés que nous affrontons depuis la fondation de l’entreprise, en 1922, par mon grand-père, Eugène Robitaille », lance d’entrée de jeu le président Alain Robitaille, qui est copropriétaire avec ses frères Paul Jr et George.

« Le déménagement de notre usine de Saint-Augustin-de-Desmaures a été désastreux et c’est un dossier qui s’est malheureusement beaucoup étiré dans le temps. Cela dit, nous mettons tous les efforts nécessaires pour traverser cette crise. J’ai bon espoir de nous remettre sur les rails et de trouver le financement nécessaire, car je sais que l’avenir s’annonce meilleur », ajoute Alain Robitaille.

Une proposition pourrait être déposée aux créanciers dans les prochains mois si l’entreprise obtient une prolongation comme cela se voit souvent dans de telles situations.

Le granit est très prisé dans les grandes villes notamment et Granicor est particulièrement actif dans les aménagements paysagers urbains, comme ici sur Times Square à New York.

Pas de mise à pied

Alain Robitaille assure que le travail tant au bureau administratif de Québec qu’à l’usine de granit de Saint-Gédéon se poursuit.

« Il n’y a aucune mise à pied. Le travail ne manque pas et notre carnet de commandes est bon. On doit répondre à la demande de nos clients et c’est ce qu’on fait ».

L’usine du rang 10, aux limites d’Alma et de Saint-Gédéon, compte une trentaine d’employés.

Granicor dispose d’un bon marché au Québec, mais aussi dans l’est des États-Unis avec des états de la Nouvelle-Angleterre ou même de New York.

Le marché chinois est aussi important pour Granicor, mais il s’est quelque peu effrité depuis la guerre commerciale avec les États-Unis et le Canada.

« Comme la Chine est présentement en froid avec le Canada, c’est certain qu’on a vu de bien meilleures années. Cela va un jour se rétablir », garde confiance le président Alain Robitaille.

Depuis une dizaine voire une douzaine d’années, Granicor réalise beaucoup de contrats dans le granit avec des aménagements paysagers urbains et l’architecture dans les grands édifices. Une clientèle majoritairement commerciale et industrielle.

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