Un tout nouveau programme sportif en jiu-jitsu sera offert dès l’année scolaire 2024-25 au Séminaire Marie-Reine-du-Clergé de Métabetchouan-Lac-à-la-Croix.
L’établissement scolaire s’attend à ce que près d’une quinzaine de jeunes de première et de deuxième secondaire participent aux activités du programme en jiu-jitsu, qui se tiendront tous les mardis après-midi.
« Pour l’instant, nous ouvrons le programme seulement pour les élèves du premier cycle. Comme c’est un nouveau programme et que les plus vieux sont déjà inscrits dans d’autres activités sportives ou culturelles, ça nous permettra de bien le lancer et de nous rôder. Les jeunes vont pouvoir grandir avec ce programme en jiu-jitsu, et éventuellement, on souhaite ouvrir le programme aux élèves du deuxième cycle », explique la directrice du recrutement et du développement au séminaire, Mélanie Renaud.
Elle ajoute que puisqu’il s’agit d’un programme d’arts martiaux, il était également préférable de commencer avec un groupe de jeunes dans les mêmes âges.
« Les jeunes de secondaire 1 et ceux de secondaire 5 ont une grosse différence de maturité physique. C’était donc moins complexe dans la gestion de débuter avec seulement des élèves de premier cycle. »
Supervision
C’est un enseignant au séminaire qui a approché la direction afin de mettre sur pied un programme en jiu-jitsu. Celui-ci pratique déjà ce sport à l’école de jiu-jitsu Saguenay, donc un partenariat a pu rapidement se créer afin d’offrir un programme sécuritaire aux élèves.
« Nous connaissons une belle croissance depuis quelques années dans notre nombre d’élèves. Face à ça, on doit ajuster notre offre sportive et culturelle, puisque tous les jeunes doivent être inscrits dans une activité. Et quand on a reçu cette proposition, c’était très bien parce qu’un partenariat était facile à créer. On a déjà un entraîneur qui sera le professeur qui a proposé le programme, et l’école de jiu-jitsu Saguenay va encadrer le projet et superviser le tout. »
Sécuritaire
Mélanie Renaud souligne que la pratique du jiu-jitsu, qui est un peu moins connu que le karaté ou le judo dans la région, est très sécuritaire.
« Ce n’est pas un sport violent, c’est un dérivé du judo traditionnel. C’est un sport idéal pour apprendre à se défendre, développer la confiance en soi et développer aussi sa force et sa souplesse. Le tout se fera dans un contexte très ludique. »