DÉPASSEMENT. L'objectif qu'elle s'était fixé soit amélioré son temps comparativement à l'année dernière a été atteint. Fière, Sabryna Lavoie se concentre maintenant sur de nouveaux objectifs comme le 10 km à Lac Mégantic, une compétition sanctionnée par la FINA à laquelle elle participera pour la première fois samedi le 9 août.

La jeune femme qui étudie en première année en génie civil à l'Université Laval ne s'est toutefois pas fixé d'objectif de classement précis compte tenu qu'elle ne connait pas les nageuses qui participeront à cette compétition.

«Mon coach [Emmanuel Berger, entraîneur-adjoint de l'équipe universitaire] m'en avait parlé et je ne connaissais pas cette course. Le 10 km est la plus courte des longues distances. J'aimerais bien faire c'est certain.»

Depuis que la nageuse a changé d'entraîneur, ces objectifs sont différents et son entrainement aussi. Elle est passée de 6 à 9 fois de natation par semaine en plus de séances de musculation.

Son volume d'entrainement modifié l'aidera aussi surement à atteindre ses standards universitaires en 800 mètres soit la plus longue distance permise chez les femmes. Déjà, elle a amélioré de 30 secondes son temps en un an et est passée à seulement 5 secondes de l'atteindre.

Retour sur la traversée

Après la traversée, Sabryna Lavoie n'a évidemment pas remis un orteil à l'eau immédiatement. Son temps de repos bien mérité s'est terminé jeudi où elle espère pouvoir nager un peu. Un rendez-vous avec la physiothérapeute l'a rassuré elle qui ne sentait plus son bras depuis samedi dernier.

«Je croyais que mon épaule était disloquée», affirme la jeune femme.

Soulignons que la nageuse a réussi un 7e rang des meilleures Canadiennes à une compétition internationale au mois d'avril dernier. Cette compétition servait de sélection pour une compétition d'envergure qui aura lieu en Australie.

«J'aurais voulu faire mieux mais c'était ma première grosse compétition. Je savais plus ou moins quoi attendre», confie la nageuse.