Vendredi, 26 avril 2024

Sports

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Traversée Internationale du lac Saint-Jean : Alexandre Harvey tentera sa chance 

Janick Émond
Le 28 juillet 2021 — Modifié à 16 h 16 min le 28 juillet 2021
Par Janick Émond - Journaliste

Jamais Alexandre Harvey n’aurait pensé pouvoir participer à la Traversée Internationale du lac Saint-Jean. L’homme de 43 ans originaire d’Alma s’apprête à réaliser ce qui est pour lui le défi d’une vie.

En raison des restrictions sanitaires, le choix des participants au marathon de 32 km était cette année beaucoup plus restreint. Si bien que les critères de sélection de la compétition ont été revus à la baisse.

« En temps normal, je n’aurais pas eu la vitesse nécessaire pour faire la Traversée », affirme humblement Alexandre Harvey.

Bien que modeste, force est d’admettre que le nageur a de quoi dans le ventre, puisqu’il a malgré tout été sélectionné. « Même si je suis amateur, faut croire que j’ai une bonne vitesse! », ajoute-t-il.

Une victoire en soi

C’est ainsi que le 31 juillet prochain, sur une distance de 32km en eau libre, Alexandre Harvey se mesurera à Édouard Bélanger de Québec et à William Bourumeau de Chicoutimi. Or, malgré sa détermination, Alexandre Harvey demeure réaliste quant à ses chances de remporter l’épreuve.

« Par contact interposé, j’ai appris que William était beaucoup plus rapide que moi. Probablement que lui, il aurait été choisi même dans une édition normale », explique-t-il.

Quoi qu’il en soit, le simple fait de participer reste en lui-même une victoire à ses yeux.

« La Traversée a toujours fait partie de mon entourage. J’ai nagé avec le Club Juvaqua d’Alma pendant des années et des années, c’est là que j’ai fondé mes bases. Alors déjà en partant, de pouvoir prendre part à cette épreuve physique là, c’est carrément un rêve qui se réalise », fait valoir Alexandre Harvey.

Préparation

S’il ne se fait pas trop d’illusions, Alexandre Harvey garde toutefois un objectif en tête : la Traversée, il va la terminer!

Le nageur amateur se soumet déjà depuis plusieurs semaines à un entraînement des plus rigoureux.

« Je nage six fois par semaine tout en essayant de monter le volume le plus possible sans me blesser. Je fais aussi des séances de musculation le soir », affirme celui qui doit conjuguer le tout avec son travail et la vie de famille.

De plus, Alexandre Harvey peut compter sur l’aide d’un vieil ami, un entraîneur professionnel de natation, de même que sur celle de sa femme, qui est kinésiologue.

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