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« Alma, une ville extraordinaire! »

Yohann Harvey Simard
Le 12 mars 2021 — Modifié à 20 h 29 min le 12 mars 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Natif du quartier Isle Maligne, Jacques Brassard a toujours vécu à Alma et à l’intention d’y rester jusqu’à la toute fin. Selon lui, elle aurait dû être le chef-lieu du Saguenay-Lac-Saint-Jean, plutôt que Saguenay et son arrondissement de Chicoutimi.

« Alma, je trouve que c’est une ville extraordinaire. C’est une ville fleurie, qui a des arbres partout. Le réseau de routes est très bien entretenu, les égouts, l’eau potable… C’est une ville qui fonctionne bien, qui est en bon état. Je l’aime, Alma! », dit-il fièrement.

Même s’il affectionne l’actuel maire Marc Asselin, rappelant au passage qu’il fut « l’un de [ses] militants les plus actifs quand [il était] au gouvernement », les administrations qui se sont succédé ont toujours bien géré la ville.

Il souligne également les efforts de protection du patrimoine résidentiel exercés par la Société d’histoire du Lac-Saint-Jean. Catholique pratiquant, il estime tout de même que les municipalités devraient davantage s’impliquer pour la protection des églises.

« Je pense que les églises doivent être aussi protégées. Comme citoyen d’Alma, je n’aurais pas de réticence à ce que la municipalité investisse dans cette magnifique église », explique l’ancien député, pointant l’église Saint-Joseph d’Alma.

« Il ne sert à rien de tenir d’interminables consultations, la municipalité est la mieux placée pour s’occuper de cette question-là », croit-il.

Région unie?

Avec du recul, Jacques Brassard ne croit pas que la région soit si unie qu’elle pourrait le laisser paraître. Il reproche à Saguenay un certain caractère prétentieux. La centralité d’Alma dans le territoire aurait dû faire en sorte qu’elle soit le chef-lieu.

« Saguenay en particulier a toujours eu une tendance à se considérer comme une grande métropole. La métropole du Saguenay-Lac-Saint-Jean. C’est un peu prétentieux. Mais ça vient de loin, c’est historique. Petit à petit, Chicoutimi est devenue une capitale où les grands services s’y sont retrouvés. Alma aurait dû l’être, ça! Étant au centre, j’aurais préféré voir Alma avoir ce rôle, mais ce n’est jamais arrivé », souligne-t-il.

Un rêve inachevé

Jacques Brassard a beau avoir quitté la scène politique il y a 19 ans, il n’a pas pour autant baissé les bras sur la question de la souveraineté. Même si les deux défaites référendaires sont les épisodes les plus difficiles de sa carrière, il en demeure inébranlable.

« Je reste inconditionnellement souverainiste. Il y aurait un référendum aujourd’hui, et même sachant qu’on le perdrait, je voterais oui quand même. S’il y a une chose qui n’a pas changé, c’est bien ça. Je vais demeurer souverainiste jusqu’au bout même si parfois, je suis un peu découragé », conclut-il.

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